Réactualisation : Gilbert Coullier et V-Dest Productions tiennent à apporter quelques précisions quant aux déclarations faites par Charles Talar dans l'article du Parisien en date du 15 avril dernier. Les voici.
Nous voudrions apporter les précisions suivantes à la suite de la parution de l'article de Emmanuel MAROLLE dans LE PARISIEN du Vendredi 15 AVRIL 2011.
Cet article relaie essentiellement les propos de Maitre Simon TAHAR, qui est le frère de Monsieur Charles TALAR, lequel fût le producteur de la comédie musicale " Notre Dame de Paris ", lorsqu'elle a été créée à PARIS. Qu'il défende son frère, cela semble tout à fait logique, que l'article du PARISIEN soit conduit à le présenter comme " avocat des créateurs du spectacle original ", l'est beaucoup moins.
Maître Simon TAHAR ne représente à notre connaissance, que son frère qui ne figure pas, sauf modification récente de la législation sur le droit d'auteur que nous ignorerions, parmi les " créateurs " c'est à dire l'auteur et le compositeur du spectacle.
Le concert que nous programmons a déjà été présenté en Europe de l'Est, avec les mêmes interprètes que ceux qui se produiront à Paris, et a recueilli un énorme succès. A aucun moment, l'auteur et le compositeur, qui ont inscrit au répertoire de la SACEM chacune des chansons, ce qui autorise tout entrepreneur de spectacles à les faire interpréter sur une scène, ne se sont opposés à ces représentations.
A ce jour, ils n'ont pas formulé la moindre protestation à l'encontre des représentations programmées à PARIS.
Ce spectacle doit être une fête pour tout le monde, pour le public qui l'attend avec impatience, pour tous les artistes interprètes qui se font une joie de le présenter à PARIS, et pour l'auteur et le compositeur qui ne peuvent que se réjouir de voir se poursuivre l'interprétation de leurs magnifiques chansons.
Comme tous les fans de la comédie musicale, nous espérons que tout finira par rentrer dans l'ordre...
Le 15/04/2011 : Le producteur Gilbert Coullier a annoncé mardi 12 avril le retour parisien de la comédie musicale Notre-Dame de Paris, pour les 16, 17 et 18 décembre prochains, à Bercy. "Ce sera un concert-hommage autour des plus célèbres chansons de Notre-Dame de Paris, sans les décors, ni les costumes, ni le livret de la comédie musicale. L'originalité est de réunir le casting de départ et de permettre au public de réentendre les chansons qui ont fait le succès du spectacle. Il y a une vraie demande", a-t-il détaillé.
Si de nombreux fans sont aux anges à l'idée de retrouver prochainement la troupe originale du show à succès - Hélène Ségara (Esméralda), Garou (Quasimodo), Julie Zenatti (une Fleur-de-Lys), Patrick Fiori (Phoebus), Daniel Lavoie (Frolo), Luck Mervil (Clopin) et Bruno Pelletier (Gringoire) -, certains ne sont pas de cet avis.
Selon Le Parisien du 15 avril 2011, Charles Talar, producteur historique du spectacle lancé au Palais des Congrès, s'indigne : "Nous allons tout faire pour le stopper. Les auteurs Richard Cocciante et Luc Plamondon n'ont donné aucune autorisation. Notre-Dame de Paris est une oeuvre entière avec des chansons, des costumes, une mise en scène, une histoire que l'on ne peut séparer pour n'en faire qu'un concert." Leur avocat Simon Tahar, qui a déjà envoyé une lettre recommandée aux organisateurs, explique : "Ils ont le sentiment que l'on détourne l'oeuvre pour en faire une opération commerciale. Les arrangements des chansons n'ont pas été soumis à Richard Cocciante. Au regard de la loi, il peut faire jouer son droit moral de compositeur."
VDest productions, société française gérée par le Russe Boris Orlov, à l'initiative du come-back de Notre-Dame de Paris à Kiev, à Moscou et à Saint-Pétersbourg en décembre dernier, et qui s'allie à Gilbert Coullier pour la France, réplique : "Charles Talar et Richard Cocciante ont le droit de contester ce projet, mais c'est à la justice de se prononcer si l'affaire va jusque-là. Nous n'avons pas à demander les autorisations aux auteurs. A notre connaissance toutes ces chansons sont déposées indépendamment du spectacle à la Sacem et sont sorties à part sur un disque." Il affirme que le retour de la comédie, même s'il est purement musical, contribue à la diffusion de l'oeuvre et à sa visibilité. Pourquoi cela dérange-t-il à ce point Charles Talar que sa production mondialement connue revienne sur le devant de la scène ?
Toujours selon Le Parisien, ce dernier avait pour optique de lancer une centaine de shows en version anglaise au même moment, en Asie, et de dévoiler également une nouvelle version en France. Les concerts à venir porteraient donc préjudice à la réédition événement...
Alors que le retour de Notre-Dame de Paris provoquait un bel enthousiasme, les affrontements business viennent l'entacher... Affaire à suivre.