Le 31 août 1997, Lady Diana, une des personnalités les plus appréciées de la famille royale, décédait brutalement d'un accident de voiture d'une grande violence sous le pont de l'Alma à Paris. De quoi profondément attrister ses proches dont son fils le prince Harry, à retrouver ce soir sur C8 dans le documentaire Buckingham : les princesses malheureuses. Traumatisé à vie avec son frère William, le mari de Meghan Markle regrettera également pour toujours les conditions dans lesquelles il a dû dire adieu à sa maman.
"Ma mère venait juste de mourir et j'ai dû marcher un long moment derrière son cercueil, entouré par des milliers de gens qui me regardaient, pendant que des millions [en fait, plus de 2 milliards à travers le monde, NDLR] faisaient de même à la télévision. Je ne crois pas qu'on devrait demander à un enfant de faire ça, quelles que soient les circonstances. Je ne crois pas que la même chose pourrait se produire aujourd'hui", déplorait-il dans une interview accordée à la revue Newsweek en juin 2017.
J'ai toujours un côté vilain garçon
Les années qui suivirent le drame furent très compliquées à vivre pour le papa d'Archie et Lilibet, qui a alors enchaîné les scandales (le déguisement nazi, le strip-billard à Las Vegas...). Mais avec l'aide de spécialistes, il est parvenu à se remettre dans le droit chemin. "Ma quête a commencé au milieu de la vingtaine, il fallait que je répare les erreurs que je faisais", avait-il expliqué au magazine américain, avant de préciser avoir ensuite sollicité une aide psychologique, sous les conseils de son frère.
"Ma mère est morte alors que j'étais encore très jeune. Je ne voulais pas être dans la situation dans laquelle j'étais, mais, au bout d'un moment, j'ai sorti la tête du sable, j'ai commencé à écouter les gens autour de moi, et j'ai décidé d'utiliser mon statut pour faire des choses bien. J'ai maintenant la flamme, l'énergie et l'amour des choses caritatives, rencontrer les gens et les faire rire. Parfois, j'ai encore l'impression de vivre dans un bocal, mais désormais j'arrive mieux à le gérer. Cela étant, j'ai toujours un côté vilain garçon, que j'aime bien et qui est ce que j'ai en commun avec ces personnes qui se sont elles-mêmes mises dans le pétrin", révélait-il lors de cette interview.
S'il ne sera donc jamais complètement guéri de cette blessure, le prince Harry peut compter sur sa force mentale pour tenir le coup et aller de l'avant.