Pascal Praud est chaque jour aux commandes de L'heure des pros, sur CNEWS. Ainsi, il a reçu de nouveaux intervenants sur son plateau, ce mardi 28 mars 2023. Et l'un d'eux a fait semble-t-il fait preuve d'ironie en commentant certains propos du présentateur de 58 ans.
En début d'émission, Pascal Praud a regretté que le "problème de la réforme des retraites soit devenu le procès de la police". Et d'ajouter que ce pays est à la fois fascinant et sidérant. Pour preuve, il a précisé que la société des journalistes de France Télévisions avait dévoilé un communiqué de presse la veille. "Oui les violences, les incendies sont condamnables. Oui la réponse disproportionnée des forces de l'ordre est condamnable", a-t-il lu en direct à l'antenne. Et de pointer du doigt leur avis sur la réponse des forces de l'ordre, avant de regretter que les politiques ne défendent pas la police. "Dans quel pays vit-on ? (...) Les gendarmes réagissent à hauteur de ce qu'il se passe", s'est-il indigné avant de plaindre les policiers d'être attaqués dans les médias.
Le compagnon de Catherine a vite précisé qu'il n'avait rien contre France Télévisions, qu'il "essaie juste de décrypter". Puis, il a demandé à chacun de ses invités du jour leur avis sur le sujet. Un peu plus tard dans l'émission, après un retour publicitaire, Pascal Praud est revenu sur le communiqué de la société des journalistes de France Télévisions qu'il a qualifié "d'oeuvre d'art". "Je n'ai pas cité cette phrase formidable. 'Hurlant avec les loups des chaînes d'info en continue nos éditions prémium n'ont même pas évoqué la charge des forces de l'ordre à Paris sur le carré de tête où se trouvait l'intersyndical'. Les loup, c'est nous. Ecoutez, qu'ils restent à France Télévisions et France 3, il n'y a pas de soucis", a-t-il déclaré. Des propos qui ont fait réagir Vincent Hervouët. Après avoir sans doute découvert le visage qu'il faisait, le présentateur a marqué un temps de pause pour faire réagir l'éditorialiste d'Europe 1. "Parfois, vous avez une forme de condescendance. France Télévisions, ce n'est pas que France 3. Le service public c'est vaste", a fait remarquer ce dernier. S'agissait-il d'une boutade ou d'une pensée plus profonde ?
Pascal Praud lui a donc demandé ce qu'il voulait dire et a rappelé que dans le communiqué, il y avait une "forme de mépris" pour les journalistes qui travaillent sur les chaînes d'info. "S'il y a quelques loups dans le PAF, il y a aussi un immense troupeau du service", a conclu Vincent Hervouët amusé. Puis, l'équipe est passée à autre chose. Pas de vives tensions pour cette fois.