En tournée avec son spectacle Imitations et Confidences, Patrick Sébastien s'est confié au magazine Ici Paris. Comme à son habitude, l'animateur balance et parle sans langue de bois... Homme de télé mais aussi citoyen concerné, Patrick Sébastien n'a jamais caché sa sympathie pour Jacques Chirac et François Hollande, tous deux liés à son département natal, la Corrèze : "Le chef de l'État est un ami de dix ans. Je savais qu'il allait être président", explique-t-il avant d'évoquer un point commun plutôt insolite : "Chirac, Hollande et moi avons un point commun : on nous a tous pris pour des cons !", lance l'animateur du service public. "Humaniste" affilié à aucun bord politique, il évoque également son "respect" pour Nicolas Sarkozy : "Il a caché plus de qualités qu'il n'a montré de défauts", ajoute-t-il.
Très attentif à l'actualité politique, Patrick Sébastien approuve également l'effort financier demandé aux plus aisés par François Hollande : "C'est normal qu'en temps de crise, nous, les artistes, fassions un effort en payant plus d'impôts", explique l'animateur. Un avis qui contraste avec les idées d'autres vedettes, comme Françoise Hardy ou même Christian Clavier, qui s'est installé en Angleterre : "Ceux qui gagnent de l'argent en France et qui vivent ailleurs, ce n'est pas normal. Qu'ils restent où ils se sont exilés !", s'indigne l'imitateur.
Dans un registre plus léger, Patrick Sébastien a également évoqué son premier amour : l'imitation et les deux stars actuelles du domaine, Nicolas Canteloup et Laurent Gerra : "J'ai du respect pour eux mais on ne vit pas dans le même monde (...) Ils ne se sont jamais croisés. Je sais même qu'il y en a un qui arrache les affiches de l'autre quand il arrive dans une loge !", lâche l'artiste, apparemment bien informé. Ambiance...
Attentif à la télévision d'aujourd'hui, Patrick Sébastien confie "beaucoup aimer" Cyril Hanouna, actuellement sur D8. Cependant, il n'apprécie pas certaines émissions : "Je ne pourrais pas faire Toute une histoire par exemple. Gagner ma vie sur le malheur des gens et les laisser repartir comme ils sont venus, ce n'est pas possible pour moi." La direction de France Télévisions appréciera !
L'intégralité de l'interview est à retrouver dans le magazine "Ici Paris", en kiosques le 24 octobre.