Assurer la sécurité des candidats de Pékin Express 2019 est la priorité de la production. Si celle-ci n'a pas hésité à recruter des gardes du corps pour le tournage de cette édition tournée au Guatemala, au Costa Rica et en Colombie et à munir les participants de trackers, cela n'a pas toujours été le cas. Comme l'explique Stéphane Rotenberg, lors de la première édition du jeu de M6, tournée en Russie, en Mongolie et en Chine, la technologie ne permettait pas de suivre les candidats de près, ce qui n'était pas très rassurant.
En 2006, lors du tournage de La Route du Transsibérien, rien ne permettait de géolocaliser les binômes. "Lors de la première étape, lorsque je suis sur la place Rouge à Moscou et que j'attends les candidats, je ne sais pas s'ils vont tous arriver. Je n'ai pas entendu parler d'eux pendant trois jours. Je ne savais pas où étaient les candidats ni où étaient les cameramen, je ne savais rien. On avait des assistants aux quatre coins de la place Rouge qui avaient un talkie-walkie et me prévenaient quand un binôme arrivait. Ça paraît fou de dire ça aujourd'hui. Et quand on a fait la finale à Pékin, c'était pareil."
Aujourd'hui, "tout a changé", ce qui est rassurant pour tout le monde, mais aussi plus confortable pour le présentateur de Top Chef. "Les candidats ont des trackers. On sait où ils sont et à quelle vitesse ils vont, ce qui est extrêmement sécurisant pour nous. Pendant plusieurs saisons de Pékin Express, je passais du temps à attendre avec mon drapeau sans savoir à quelle heure ils allaient arriver, alors que maintenant, je sais quasiment à la minute près l'heure à laquelle ils arrivent. Je peux donc être tranquillement à l'ombre et me précipiter sur mon drapeau quand ils arrivent", raconte-t-il.