PHOTOS Mathilda May honorée en public, l'émotion vive de son mari rappeur

Elle a reçu les plus beaux honneurs. Le jeudi 4 avril 2024, Mathilda May a été décorée de l'Insigne de Chevalière des Arts et des Lettres. La cérémonie, organisée en son honneur, a pris place au sein du Théâtre du Rond-Point, dans le 8e arrondissement de Paris, et la comédienne a été chaleureusement applaudie par ses proches. Elle était notamment accompagnée de son mari, le rappeur Sly Johnson, qu'elle aime à la folie depuis l'année 2020 et qu'elle a épousé deux ans plus tard.

Bien sûr, Sly Johnson n'était pas seul à avoir fait le déplacement pour assister à la cérémonie. Mathilda May a également eu le droit à la visite de certains membres de sa famille et de certains amis "venus de loin pour être" à ses côtés, dont Alex Vizorek, Nathalie Garçon, Catherine Schwaab, Pierre Richard, Laurence de Magalha - la co-directrice du Théâtre du Rond-Point -, Richard Caillat - le Directeur du Théâtre Marigny - et François-Xavier Demaison. Sur son compte Instagram, la comédienne de 59 ans a tenu à exprimer sa vive émotion en partageant quelques photographies et vidéos capturées le jour J ainsi qu'un long message

"Je ne cours pas après les récompenses mais cette remise de médaille d'Officière des Arts et Des Lettres m'a fait bien plaisir, admet l'actrice. Tout d'abord, cela m'a permis de remercier encore et officiellement tous ceux qui me permettent de raconter mes histoires sans parole sur scène, et plus généralement tous ceux qui me soutiennent de près ou de loin. Bref beaucoup d'amour et de chaleur autour de moi, de mon travail et de mon parcours. Grâce au soutien et aux talents multiples de mes comédiens, grâce à mon cher assistant, aux créateurs et techniciens virtuoses, grâce au public qui me réchauffe le coeur en acceptant ce concept narratif sans parole, grâce aux lieux d'accueils ou de résidences, grâce aussi à la place que prennent désormais les femmes à l'initiative et à la tête des projets, et pour être honnête grâce à la psychanalyse, le très féminin 'complexe d'imposture' a été remplacé par un fort sentiment d'appartenance. Cela m'aide à me convaincre que malgré les guerres et le nombre croissant de psychopathes à la tête de nombreux pays, malgré le fait qu'on va peut-être tous crever d'ici peu dans des incendies, inondations ou autre pandémie, non non et non, l'art et la culture ne sont pas dérisoires ! Se rassembler et vibrer autour d'une oeuvre (quelle qu'elle soit) reste à mon sens, le meilleur antidote face aux séparations identitaires et autre montées des extrêmes."