En décembre 2016, Pierre Ménès annonçait avoir reçu une greffe du foie et d'un rein grâce à un don d'organes. Un an plus tard, le journaliste sportif de 54 ans avait de nouveau été opéré, une "conséquence fréquente de la greffe", indique au Parisien celui qui souffrait d'une cirrhose Nash causée par l'obésité, l'hypertension et un diabète de type II. Alors qu'à l'époque il était apparu très amaigri, aujourd'hui le chroniqueur du Canal Football Club a repris du poids !
"Je n'ai plus le même appétit qu'avant. Plus que l'alimentation, j'ai surtout réduit les quantités, explique-t-il à nos confrères. J'ai quand même repris 27 kilos, je pèse aujourd'hui 115 kilos contre 88 quand j'étais malade. Je tenais vraiment à garder un poids à deux chiffres mais à l'époque, mon médecin m'avait ri au nez. Pour lui, c'était impossible car, en remarchant, j'allais forcément reprendre du muscle et recommencer à fixer les protéines avec un nouveau foie." Mais Pierre Ménès l'assure, il ne reviendra "jamais à 135 kilos", son poids avant la maladie.
J'ai tellement souffert
Bien qu'il ait repris quelques kilos, le spécialiste du football fait désormais plus attention à sa silhouette. "J'ai tiré un trait sur les trois whisky coca que je sirotais en boîte de nuit chaque année. Je buvais déjà rarement, désormais, c'est eau et jus de pomme", lance-t-il. Plus encore, il espère reprendre le tennis prochainement, même si pour l'instant il a encore "beaucoup de mal à marcher longtemps".
Si aujourd'hui tout va "mieux" pour lui, Pierre Ménès revient de loin. "J'ai tellement souffert lorsque j'étais malade que je crois que je suis devenu plus résistant que la moyenne. De façon générale, j'ai quand même eu beaucoup de mal à me remettre de ces mois, couché ou en fauteuil roulant, confie-t-il. Je me suis tellement battu pour me remettre debout, faire cinq mètres, qu'avoir mes deux jambes sur un plateau télé a été un bonheur difficile à décrire. J'ai pleuré en coulisse en étendant le public crier 'Pierrot'. C'était le premier jour du reste de ma vie."
Afin de "rendre ce que la générosité d'une famille de donneur [lui] a offert", celui qui a pu compter sur le soutien de sa chérie Mélissa Acosta a lancé sa gamme de T-shirts, Rebirth, dans le but de financer la recherche et envisager un traitement. Plus encore, il a tourné des spots de prévention à l'hôpital Beaujon. "Je veux aider, je n'oublie pas que la greffe m'a sauvé", conclut-il.