Tout le monde le connaît et le reconnaît, Pierre Ménès s'est fait une spécialité des bons mots et des petites phrases assassines.
Le journaliste qui officie sur Canal+ ne prend jamais de pincettes lorsqu'il s'agit de foot. Quitte à se faire quelques ennemis dans le monde du ballon rond. Mais peu importe pour Pierre Ménès si les mots choquent ou en dérangent certains, ils en séduisent beaucoup d'autres...
Alors qu'on le verra bientôt se lancer dans le cinéma - il a débuté l'écriture d'un scénario tournant bien évidemment autour de son sport préféré -, Pierre Ménès s'est confié au site Backchich. Et comme on pouvait s'y attendre, cet entretien devrait réjouir quelques-unes des cibles du journaliste, qui s'est laissé aller avec la franchise qui le caractérise.
Après avoir évoqué la situation de Canal+ après l'arrivée fracassante de la chaîne Al-Jazeera sur le marché des droits du foot, habituellement chasse gardée de la chaîne cryptée, Pierre Ménès aborde le terme de la politique, une discipline dans laquelle l'homme excelle, et glisse lentement vers le foot et la fameuse taxe Hollande, qui avait un temps évoqué l'idée d'imposer à 75% les salaires les plus élevés et qui ferait fuir les joueurs les plus riches. S'il admet ne pas avoir d'affinités avec la gauche -"je dois être un gros con de droite"-, il s'en prend violemment à l'un des footeux les plus proches des idées socialistes, Vikash Dhorasoo : "Dhorasoo, c'est quand même le mec qui a été unanimement détesté par tous ses coéquipiers, dans tous les clubs où il est passé. C'est un mec prétentieux, méprisant, d'une radinerie sans nom, le mec qui ne payait jamais un café à ses potes. Il a joué au Milan AC de Berlusconi, il roule en Aston Martin et il joue l'humaniste. Franchement, qu'il ferme sa gueule."
Mais l'ancien joueur du PSG n'est pas le seul... Yannick Noah également en prend pour son grade, lui que l'on sait très engagé : "Mais Yannick Noah aussi, même combat ;il doit 640 000 euros au fisc français, qu'il la ferme."
Les principaux intéressés apprécieront...
Un entretien à retrouver dans son intégralité sur le site de Backchich.