Pour Meghan Markle, la boucle est bouclée : née à Los Angeles et produit d'Hollywood pur jus, entre écoles privées et fréquentation précoce des plateaux de tournage sur lesquels son père était chef éclairagiste, la duchesse de Sussex est depuis le mois de mars de retour aux sources. Après avoir été à la fac dans l'Illinois, fait un stage à Buenos Aires, étudié un semestre à Madrid, tourné la série qui a fait d'elle une star à Vancouver et enfin épousé un prince anglais et vécu avec lui à Windsor, la voilà, à 38 ans, de retour dans la Cité des Anges. Où elle a tous ses amis. Ce qui n'est pas le cas du prince Harry.
Depuis le mois de mars et les premières heures du confinement face à la menace du coronavirus, le duc et la duchesse de Sussex vivent dans une fabuleuse propriété à plus de 16 millions d'euros, dans une zone ultrasécurisée et privilégiée de Beverly Hills, qu'ils ont pu gagner dans le plus grand secret avec leur fils Archie grâce à la complicité de l'acteur et producteur Tyler Perry. Un quartier dans lequel ils cherchent à acheter une maison et où, bien que protégés du public, ils sont loin d'être isolés... Plusieurs des meilleures amies de Meghan Markle vivent en effet dans les parages, comme le détaille le Daily Mail : Benita Litt, dont les deux filles sont les filleules de Meghan et qui avait rendu visite aux Sussex lorsqu'ils séjournaient précédemment sur l'île de Vancouver, habite à Venice Beach ; Heather Dorak, coach sportive, est quant à elle à Santa Monica ; et Abigail Spencer, qui fut sa partenaire dans Suits, vit à Studio City.
Si le tableau est idyllique pour l'ex (et future ?) actrice, qui peut également compter sur la proximité de sa mère Doria Ragland, il l'est moins pour le prince Harry. Au point que certains de ses amis au Royaume-Uni ne cachent pas leurs craintes, conscients que le fils du prince Charles n'a ni connaissances ni connexions dans la Cité des Anges. "Ses anciens amis en souffrent terriblement. Nombre d'entre eux voudraient l'aider, mais il s'est isolé. Ce n'est pas sain. Qu'on soit prince ou pauvre, ne pas pouvoir s'appuyer sur ses amis est une existence solitaire", avertissait il y a quelque temps la biographe royale Penny Junor. Difficile de ne pas songer aussi aux récents propos de l'activiste environnementale Jane Goodall, qui, après avoir eu le duc de Sussex au téléphone, déclarait : "Je ne sais pas quelle direction sa carrière va prendre, mais, oui, j'ai été en contact avec lui - il me semble qu'il trouve la vie un peu compliquée en ce moment."
Le père du petit Archie, qui vient de fêter à Los Angeles son premier anniversaire, n'en a en tout cas rien laissé paraître - ou presque - dans la nouvelle vidéo qu'il vient de diffuser depuis sa luxueuse forteresse californienne, samedi 9 mai 2020. C'est la date à laquelle aurait dû s'ouvrir à La Haye, aux Pays-Bas, la nouvelle édition des Invictus Games, ses fameuses olympiades pour blessés de guerre, si la pandémie du Covid-19 ne l'avait pas contrariée. "La vie a changé de manière dramatique pour nous tous depuis ma dernière visite à La Haye", y déclare-t-il notamment, indiquant que les équipes s'affairent d'ores et déjà à organiser l'événement en 2021. Pas trop dramatique quand même, souhaitons-le lui...