Le prince William, récent papa d'un petit prince George de Cambridge mis au monde le 22 juillet 2013 par son épouse la duchesse Catherine et dont lui-même a signé le 2 août l'acte de naissance, a fini son congé paternité comme il l'avait presque commencé : en jouant au polo avec son frère Harry.
Trois semaines après avoir disputé le Jerudong Trophy au club des Costwolds, les deux frères jouaient dimanche 4 août l'Audi Polo Challenge à Coworth Park, à Ascot, dans le Berkshire, pas très loin de la maison des Middleton à Bucklebury où Kate et le bébé étaient sagement restés. "Je prendrai des couches au retour", a même plaisanté le jeune papa lors de cette première sortie publique depuis la naissance de son enfant, où il s'est aussi vu offrir... un maillet de polo pour son petit garçon. Agé de même pas un mois, le prince George ne manque décidément pas d'opportunités de carrière : le tabloïd Daily Star affirmait même il y a quelques jours que les producteurs du soap opera culte outre-Manche, Coronation Street, auraient proposé au duc et à la duchesse de Cambridge que leur petit prince fasse une apparition à l'écran pour baptiser le nouveau plateau du show télé, dans lequel le prince Charles avait fait un caméo le 8 décembre 2000, pour le 40e anniversaire du programme.
Le prince William a ensuite regagné, en début de semaine, la base galloise où il officie en tant que pilote d'hélicoptère de sauvetage, RAF Valley, sur l'île d'Anglesey où il louait jusqu'à maintenant un cottage avec Kate Middleton. Le couple doit désormais prendre pleinement possession de ses nouveaux quartiers officiels : à Kensington Palace, l'appartement 1A constitué de 20 pièces, qu'occupa jadis la défunte princesse Margaret, a été mis en chantier dès la fin de l'année 2011 pour pouvoir accueillir la famille Cambridge et devenir sa résidence principale officielle - la reine Elizabeth II a d'ores et déjà offert une maison de vacances à Sandringham. Les travaux, très importants (du désamiantage à l'installation électrique et la plomberie, sans parler de la rénovation globale), ont vraisemblablement pris plus de temps que prévu et les nouveaux occupants devraient s'y installer d'ici octobre. Avant cela, le petit prince de Cambridge aura été baptisé, début septembre, dans le salon de musique de Buckingham Palace.
William, qui devait faire sa prochaine apparition officielle au Salon de l'agriculture d'Anglesey (8-9 août), doit vraisemblablement encore des heures à sa base, ayant accumulé du retard au cours d'un premier trimestre partagé entre la grossesse de son épouse et ses engagements royaux. Une fois son ardoise réglée, il devrait recevoir une nouvelle affectation ; les derniers bruits de couloir l'envoyaient plutôt vers un poste dans les bureaux de l'armée, à Londres. Ce qui semblerait effectivement être la meilleure option pour lui permettre de mener de front carrière militaire, obligations royales et rôle de père. A ce dernier sujet, le parti des Lib-Dems, mené par Nick Clegg, a profité de la naissance du royal baby pour ruer dans les brancards et proposer une réforme du congé paternité, demandant à ce que, comme en Scandinavie, les jeunes papas puissent bénéficier (ou non, s'ils ne le souhaitent pas...) d'un mois de congé paternité en une fois au cours de la première année de leur enfant, et ce dans le but qu'ils contribuent plus activement à son éducation. A l'heure actuelle, les jeunes pères britanniques ont le choix de prendre une ou deux semaines (William en a pris deux) de congé paternité, avec une indemnisation hebdomadaire de 136,78 livres sterling (un peu moins de 160 euros) seulement.
Le prince Harry, lui, est encore bien loin de tous ces tracas. Et, désormais relégué au 4e rang dans l'ordre de succession après la naissance de son neveu George, il peut encore plus tranquillement se consacrer à sa carrière militaire dans la RAF - ainsi qu'à sa romance avec le mannequin Cressida Bonas, avec qui on l'a aperçu récemment en festival, incognito. Il se déplaçait il y a quelques jours à la base navale de Devonport, à Plymouth, pour l'inauguration du site Royal Marines Tamar, une nouvelle base à 35 millions d'euros qui doit permettre de former les troupes aux techniques de combat en milieu marin et d'améliorer les capacités amphibies de la Navy. Très décontracté malgré son uniforme d'apparat de la Household Cavalry lors de sa revue des troupes, le prince Harry, rieur, a avoué que la pression était retombée après la naissance du prince George. Surtout pour son père le prince Charles, ravi d'être grand-père : "Maintenant qu'il en a un [un petit-fils], ça va mieux, la pression est retombée."