En septembre 2013, c'est au Tusk Trust que Kate Middleton avait réservé son grand retour sur la scène publique après avoir donné naissance au prince George de Cambridge ; mais, c'est sans son épouse que le prince William célébrait jeudi dernier le 25e anniversaire de cette association qu'il soutient de toutes ses forces en tant que parrain depuis dix ans, dédiée à la préservation de la faune et à la lutte contre le braconnage et le trafic d'animaux.
Avec les nuits blanches qui accompagnent l'arrivée d'un nouvel enfant, le prince William n'était sans doute pas fâché de quitter quelques jours Anmer Hall, sa maison de campagne dans le Norfolk, où la duchesse Catherine profite de son congé maternité et s'occupe de leur nouvelle-née la princesse Charlotte, pour une semaine d'activités royales dans la capitale. "Il a eu droit à une semaine de répit niveau couches, il a passé toute la semaine à Londres", a ainsi commenté avec humour son amie Charlie Mayhew, président du Tusk Trust, au cours du gala organisé au château de Windsor. Il en aurait même profité pour aller voir Mad Max: Fury Road dans un cinéma proche du palais de Kensington. Après être précédemment allé à la rencontre des footballeuses de l'équipe nationale d'Angleterre à St George's Park, qui lui ont offert un maillot pour sa fille, et à la veille de recevoir son frère le prince Harry, qui n'avait pas encore eu l'occasion de faire connaissance avec sa nièce, William accueillait pas moins de 300 convives.
Avec colère, passion et espoir, le duc de Cambridge, qui a fait de la défense des espèces sauvages menacées l'une de ses grandes causes de coeur depuis qu'il a quitté l'armée en 2014, leur a brossé dans son discours (visible en intégralité sur son site officiel) le portrait affligeant du "pillage et de la destruction des ressources naturelles de l'Afrique", "l'un des plus grands défis de notre temps". Révolté par l'aggravation terrible du phénomène du braconnage au cours des dernières années, le fils aîné du prince Charles a ainsi voulu une nouvelle fois mener la charge : "Le temps des paroles est révolu depuis longtemps, nous voulons voir des actions maintenant", a intimé celui qui, en 2014, créait l'association United for Wildlife en vue de faire changer les choses et qui a installé son fils George dans une chambre aux couleurs de la savane, souhaitant déjà que celui-ci fasse un jour sien son combat pour sauvegarder la beauté de l'Afrique.
Au cours de la soirée à Windsor, le prince de 32 ans n'a pas que pesté contre le manque d'action : il a aussi valorisé celles qui sont menées, remettant les prix du Tusk Trust, par exemple au Kenyan Tom Lalampaa.
Après le dîner, arrosé de vieux millésimes de vins "choisis pour encourager les dons généreux", comme l'a souligné en riant William, le comédien Rory Bremner et la chanteuse Katherine Jenkins ont assuré l'animation. La Galloise, enceinte de son premier enfant et choisie à nouveau pour les prochaines festivités concernant la reine Elizabeth II (les célébrations de son 90e anniversaire en 2016), était accompagnée par son mari Andrew Levitas, avec qui elle a vécu une love story foudroyante, et a confié combien leur récente visite en Afrique du Sud les avait sensibilisés à la cause si chère au duc de Cambridge.
Le prince William, qui remettait plus tôt le même jour des décorations au palais de Buckingham, doit attaquer la seconde phase de sa formation de pilote d'hélicoptère-ambulance début juin. Juste avant, il assistera le 30 mai en sa qualité de président de la Football Association à la finale de la Cup entre Arsenal et Aston Villa, son club de coeur, avec évidemment l'espoir de pouvoir remettre le trophée aux Villans à l'issue de la rencontre...