Grand-messe annuelle du football français, le Classico opposant le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille a tenu toutes ses promesses. Devant un parterre d'invités dont le fidèle supporter des bleus et rouges, Nicolas Sarkozy, le PSG s'est imposé 2 buts à 0, revenant ainsi à un seul petit point des Phocéens, toujours en tête de la Ligue 1.
Délivré par Lucas Moura en fin de première période, puis par l'inévitable Edinson Cavani (5 buts lors de ses cinq derniers matchs, malgré les critiques) en toute fin de match face à un OM réduit à 10 après l'exclusion sévère d'Imbula, le PSG a livré un match de gala à ses supporters. Dans un Parc des princes plein à craquer, le club de la capitale a répondu présent, attendu au tournant après un début de saison en demi-teinte. Nicolas Sarkozy, toujours présent dans les travées, pourrait bien le confirmer. C'est d'ailleurs avec un large sourire que l'ex-président français qui a fait son grand retour a quitté la tribune présidentielle au coup de sifflet final.
Aux côtés d'Anne Hidalgo, maire de Paris visiblement fière de ses couleurs, Nicolas Sarkozy a savouré le spectacle, non loin de son ex-ministre aujourd'hui directrice du FMI, Christine Lagarde. Margarita Louis-Dreyfus, dirigeante du groupe Louis-Dreyfus et actionnaire majoritaire de l'Olympique de Marseille, avait également fait le déplacement, espérant voir les hommes de Marcelo Bielsa réaliser l'exploit à Paris et ainsi confirmer leur solide assise en tête du championnat. Mais après un premier quart d'heure dominé tambour battant par les Olympiens, à l'instar d'une tête du buteur maison André-Pierre Gignac sur le poteau de Salvatore Sirigu, les Parisiens ont sorti la tête de l'eau pour afficher un tout autre visage. Et dès lors dérouler à la manière d'un grand club européen.
L'ouverture du score à la 38e minute ne venait que conforter un PSG dominateur. En deuxième période, emmenés par le revenant Zlatan Ibrahimovic, de retour après de longues semaines d'absence et fêtant ce soir-là son 100e match sous les couleurs parisiennes, les Franciliens ont dompté l'ogre marseillais, ne lui laissant pas l'ombre d'un espoir. À la 85e, venant conclure une soirée parfaite, Cavani fusillait de la tête, à bout portant, Steve Mandanda. En tribunes, le public se faisait chambreur et Nicolas Sarkozy appréciait, sous le regard tout aussi satisfait de son fils, Pierre Sarkozy, visiblement en belle compagnie. Joël Sublet, papa d'Alessandra Sublet et ancien footballeur ayant joué pour un autre Olympique, celui de Lyon, a également apprécié le spectacle au côté de sa fille adorée. Radieuse et pétillante, cette dernière a affiché sa complicité avec son paternel mais aussi avec l'ex-miss France Malika Ménard.