Il était 4 heures du matin cette nuit de décembre lorsque les gendarmes débarquent au domicile des Jubillar. Ils y découvrent Cédric Jubillar, esseulé, leurs deux enfants et la couette sur laquelle dormait Delphine tournant dans la machine à laver. Pourtant, le plaquiste n'a été entendu que bien plus tard, en audition libre, en tant que simple témoin, dans l'après midi.
Cédric Jubillar est d'abord conduit chez un médecin légiste de Castes, qui l'examine sous toutes ses coutures et le "mettre à nu, littéralement", comme le décrit Le Parisien dans son podcast dédié à l'affaire Jubillar. "Toutes les parties de son corps sont examinées avec une attention particulière à ses avant-bras et ses ongles où il pourrait y avoir des traces ADN de Delphine, ou un ADN ne lui appartenant pas", zones qui témoigneraient d'une lutte potentielle avec Delphine Jubillar.
D'après les quelques informations lâchées dans la presse, ces expertises "n'accablent pas Cédric". "Il n'y a pas d'éléments particulièrement incriminants", poursuivent nos confrères. Le temps passé entre la disparition de Delphine Jubillar, dont la dernière trace de vie remonte à 23 heures ce jour-là, et l'examen de Cédric Jubillar aurait-il pu lui permettre de faire disparaître ces éléments ? Pour l'heure, rien ne le prouve.
Depuis, Cédric Jubillar a été mis en examen et incarcéré provisoirement pour "homicide par conjoint". Dans sa conférence de presse, la présidente de la chambre d'instruction évoquait des "indices graves et concordants". Il reste présumé innocent des faits reprochés jusqu'à la fermeture définitive du dossier.
Retrouvez le podcast, La disparition de Delphine Jubillar : un couple en crise, un amant, et un mari en prison, dans son intégralité sur le site du Parisien.