À cause de la propagation du coronavirus dans les prisons, R. Kelly espérait être remis en liberté. Sa demande refusée, les autorités pensent aux jurés de son procès. Anonymat et protection armée : le jury doit absolument rester hors de portée de la défense du chanteur, accusé d'abus sexuel sur mineure.
L'info est signée TMZ ! Le site américain révèle que le FBI a demandé à ce que l'anonymat des jurés du procès de R. Kelly soit maintenu, et que des agents armés les escortent à leur arrivée et à leur départ du tribunal. Les fédéraux veulent également que les adresses de domiciles et les lieux de travail des membres du jury restent inconnus. Cette confidentialité les protégerait des avocats du chanteur et d'une surmédiatisation.
La demande du FBI est en cours d'étude. Le bureau du procureur avait présenté R. Kelly comme "le leader d'une organisation de racket qu'il a créée et utilisée pendant des décennies pour abuser sexuellement et exploiter des femmes et des filles pour assouvir ses propres désirs sexuels".
Les avocats de R. Kelly ont réagi à cette demande. Pour eux, connaître l'identité et l'emploi des jurés est essentiel. "Imaginez qu'un agent du FBI, qu'un procureur ou qu'un employé d'un centre pour femmes battues soit dans le jury", explique Steven Greenberg, qui défend le chanteur.
Son client est également soupçonné de corruption d'un employé du gouvernement de l'État de l'Illinois, qu'il aurait grassement payé afin d'obtenir une fausse carte d'identité pour son ex-petite amie de l'époque, Aaliyah. La chanteuse avait 15 ans quand elle a épousé R. Kelly, le 30 août 1994.