Régis Laspalès et son compère Philippe Chevallier, le fameux duo Chevallier et Laspalès, partagent une passion commune outre la scène, les voitures. Mais chez le premier, cette passion vire presque à l'obsession ! Des voitures quotidiennes à la F1, l'humoriste vout un culte à l'automobile...
Et à 57 ans, Régis Laspalès n'est pas près de rentrer sa passion au garage. Bien au contraire. Dans le Journal Du Dimanche du 2 novembre, celui qui tourne actuellement avec un nouveau spectacle, Vous reprendrez bien quelques sketches ?, revient sur ce qui lui fait essayer chaque mois une nouvelle voiture, lui qui a écumé l'ensemble des concessionnaires auto de Paris. "A 5 ans, je suis tombé dans ma rue, à Montparnasse, sur une Jaguar Type E jaune citron. J'ai tourné autour pendant trente minutes, ma mère n'arrivait pas à me ramener", raconte-t-il.
Cette voiture, considérée comme la plus belle jamais construite et exposée au musée d'Art Moderne de New York, sera son premier contact avec l'auto... "J'ai aussi été très influencé par les Lotus. J'aime leur côté artisanal", poursuit l'humoriste qui a possédé trois Lotus, une Jaguar et une Morgan. Que des anglaises. Et grâce à son cachet plus que généreux que lui procure la pub, Régis Laspalès peut se faire plaisir. "Je n'ai jamais dépensé 200 000 euros pour une voiture, nuance-t-il tout de même. (...) J'ai été l'un des premiers à avoir [une Smart] à Paris. On s'est bien foutu de moi à l'époque."
"Je me suis un peu calmé, mais ça va me reprendre : dans un coin de la tête, j'ai toujours une liste des voitures dont je rêve", explique-t-il au JDD. Son rêve ? Une Formule 1 chez lui, lui qui connait tout du sport auto roi : "La simple vue d'une monoplace à l'arrêt me procure une grande émotion. C'est un objet vivant, parfait, comme une oeuvre d'art. J'aimerais en mettre une dans mon salon, à la place du canapé, et m'asseoir dans le baquet pour lire mon journal." La F1 et Laspalès, c'est une histoire d'amour. Un rendez-vous entre lui et son père tous les dimanche, des Grands Prix suivis en direct à la radio... L'homme est intarissable sur le sujet : "Je peux citer le nom des pilotes de toutes les écuries actuelles, jusqu'à Max Verstappen, engagé pour l'an prochain par Toro Rosso. A 17 ans !"
Et l'homme d'avoir une pensée pour Jules Bianchi, le pilote tricolore aujourd'hui dans un état critique mais stable après son terrible accident survenu lors du Grand Prix du Japon : "Je suis très triste. C'est un grand pilote qui avait beaucoup d'avenir. Dans les années 1970, il y avait des morts chaque année. Ce n'est plus le cas. Bianchi a été victime d'une malchance inouïe."
Régis Laspalès, une interview à retrouver dans le JDD du 2 novembre 2014