L'affaire n'est pas nouvelle, mais le danger est toujours menaçant : la maison natale de Ringo Starr craint toujours les boulets et les bulldozers !
Déjà, en 2008, nous relations l'alarmisme de diverses associations face au projet de démolition de ce véritable lieu de culte pour les fans des Beatles, menacé de destruction dans le cadre d'un projet de rénovation de la ville.
Tandis que les fameux quatre de Liverpool ont vu une partie de leur mémoire sauvegardée, avec le classement des studios Abbey Road (au printemps 2010) puis du passage clouté (au mois de décembre 2010) voisin rendu fameux par sa présence sur la pochette de leur onzième album, la maison natale du batteur du Fab Four, au 9 Madryn Street, demeure menacée de démolition. Selon un porte-parole de la municipalité, les maisons vouées à la démolition sont dans un délabrement rendant "impossible leur remise en état" et les habitants du quartier soutiennent le programme de construction de nouveaux logements. Le programme concerne 445 maisons datant d'avant 1919.
Les fans des Beatles et l'association "Save Britain's Heritage" ont interpellé le ministère du logement, et le secrétaire d'Etat Grant Shapps a écrit à la municipalité pour lui enjoindre de reconsidérer ses plans.
Si Ringo Starr n'y a que très peu vécu, grandissant non loin de là au 10 Admiral Grove (site classé), les adeptes y sont attachés et ont manifestement pardonné à Ringo, qui recevait en 2010, année de son 70e anniversaire, son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood en compagnie de son épouse Barbara Bach, ses manquements passés à la mémoire deLiverpool, qui lui valurent de se faire couper la tête - ou du moins celle d'une statue le représentant.
Les maisons natales de John Lennon et Paul McCartney sont aujourd'hui gérées par le National Trust, un organisme de protection du patrimoine, et sont d'importantes attractions touristiques. La maison d'enfance de George Harrison est habitée par des particuliers. A quand le dénouement pour celle de Ringo ?