Navrante révélation sur l'appartement parisien de Jane Birkin où elle a poussé son dernier souffle

Cela fait plus d'un an maintenant que Jane Birkin nous a quittés et ses proches continuent d'évoquer la mémoire et les souvenirs de celle qui laisse derrière elle toute une famille meurtrie, à commencer par ses filles, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon. L'ancienne muse de Serge Gainsbourg a également tissé des liens d'amitié très forts avec la photographe Gabrielle Crawford, rencontrée en 1965. Les deux britanniques ne se sont jamais quittés et aujourd'hui, elle sort un livre, C'est Jane, Birkin Jane (Actes Sud, 2024) où elle se confie sur son amie de toujours, qui s'était offert un presbytère normand au vis-à-vis qui ne fait pas du tout envie.

Il y a quelques jours, Gabrielle Crawford a donné une interview à Paris Match dans laquelle elle s'étend sur leur belle relation. Installée en Normandie, la photographe raconte cette époque où Jane Birkin venait la voir. "On y a passé ensemble des week-ends et des vacances pendant des années. Jane avait toujours froid. Quand elle arrivait, on faisait un feu de cheminée. Elle enfilait mon vieux manteau et on regardait des films. Jane était aimée par les gens d'ici", explique-t-elle, avant d'en dire plus sur le jour où elle a appris le décès de celle qui était accro à un médicament précis : "J'étais à Londres, le dimanche, quand sa femme de ménage m'a appelée pour m'annoncer sa mort."

Dans son récit, Gabrielle Crawford explique que Jane Birkin ne voulait pas voir grand monde dans les derniers jours de sa vie. "Elle redoutait le regard des gens sur son visage gonflé à cause des médicaments. À part ses enfants, Jane n'avait pas envie de voir grand monde", indique-t-elle à nos confrères, avant de faire une drôle de révélation sur l'appartement parisien de l'artiste, dans lequel elle s'est rendue : "Après sa mort, je suis retournée dans son appartement de la rue d'Assas, à Paris. Il y a eu deux tentatives de cambriolage, coup sur coup".

Dans son interview, l'Anglaise évoque également le rapport à la mort particulier qu'entretenait Jane Birkin. "Elle n'avait pas peur de la mort et elle était persuadée qu'elle pouvait accompagner les gens jusqu'à la dernière seconde. Elle aimait être utile. Jane était la première à rendre visite à ses amis à l'hôpital. Sur la fin, une fois, elle m'a confié avoir peur de mourir", conclut la grande amie de celle qui nous a quitté en juillet 2023.