Le 22 juin est sorti sur tous nos écrans Omar m'a tuer, deuxième film derrière la caméra de Roschdy Zem, dans lequel Sami Bouajila incarne le rôle-titre, celui d'Omar Raddad, le jardinier condamné pour le meurtre de Ghislaine Marchal survenu en 1991 et qui passa sept ans en prison - "Omar m'a tuer", écrit sur les lieux du crime avec le sang de la victime, en avait fait le suspect idéal - avant d'être gracié par Jacques Chirac.
L'histoire : Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins. Des lettres de sang accusent : "Omar m'a tuer". Quelques jours plus tard, Omar Raddad, son jardinier, est écroué à la prison de Grasse. Il parle peu, comprend mal le français, a la réputation d'être calme et sérieux. Dès lors, il est le coupable évident. Il n'en sortira que 7 ans plus tard, gracié, mais toujours coupable aux yeux de la justice. En 1994, révolté par le verdict, Pierre-Emmanuel Vaugrenard, écrivain convaincu de l'innocence d'Omar Raddad, s'installe à Nice pour mener sa propre enquête et rédiger un ouvrage sur l'affaire...
Si Omar Raddad s'est exprimé lors de la sortie du film, il en a été naturellement de même pour le réalisateur Roschdy Zem (qui va bientôt commencer le tournage de Mains armées, le nouveau polar de Pierre Jolivet avec Marc Lavoine et de Leïla Bekhti).
Ainsi, le neo mais talentueux réalisateur revient sur sa vision de l'affaire et les deux points de vues différents qui se sont développés au moment de l'écriture, à savoir celui d'Omar (pour le côté humain) et celui du personnage campé par Denis Podalydès (pour le côté rouages judiciaires), pour un résultat équilibré et objectif.
"Omar m'a tuer" de Roschdy Zem, avec Sami Bouajila et Denis Podalydès, en salles depuis le 22 juin 2011.