Après Guy Bedos, dans un tout autre genre, une autre personnalité française est sortie soulagée d'un tribunal aujourd'hui : Samy Naceri. Selon l'AFP, le héros de Taxi a été relaxé, lundi 14 septembre, par le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de violences sur son ex-compagne.
Samy Naceri n'aura donc pas une ligne de plus dans son casier judiciaire. Le 9 octobre 2014, l'acteur avait été accusé d'avoir jeté à terre son ancienne compagne, dans une rue parisienne. Niant catégoriquement les faits, le comédien de 54 ans avait affirmé avoir été saisi au cou par sa compagne, alors sous l'emprise de médicaments, et assurait lui avoir seulement tenu les mains pour se dégager. Cette dernière, absente de l'audience, avait ensuite retiré sa plainte. Ce qui n'avait pas empêché le parquet de requérir contre le comédien une peine d'un an de prison, dont sept mois avec sursis et mise à l'épreuve. "Je n'ai jamais frappé une femme de ma vie", s'était-il défendu. Me Laure Heinich, l'avocate de l'acteur, une nouvelle fois placé en garde à vue en mars dernier pour "violences réciproques", avait quant à elle plaidé la relaxe, finalement obtenue.
"Si l'on peut raisonnablement penser que dans les affaires de violence entre conjoints ou ex-conjoints, il arrive que la victime retire sa plainte sous la pression de son auteur ou de sa famille, ou pour donner une chance à son partenaire, il arrive aussi que la victime grossisse les faits qu'elle a pu subir ou les colore négativement dans un esprit de rancoeur", a en effet estimé le tribunal. Et d'en conclure que si "rien ne permet (...) d'assurer quelle est la motivation" de la jeune femme, "la réalité des faits (...) n'apparaît pas certaine" et "rien ne permet de mettre en doute les explications" de Samy Naceri.
Ce n'est pas la première fois que Samy Naceri, habitué de la rubrique judiciaire, est relaxé dans une affaire de ce type. Poursuivi pour des violences réciproques avec son ex-compagne, il avait déjà été relaxé en octobre 2014 tandis que cette dernière écopait d'une amende de 1000 euros dont la moitié avec sursis.