Sandrine Bonnaire bouleversée par sa fille Jeanne, en larmes après son spectacle

Sandrine Bonnaire a eu le bonheur de travailler sous la direction de Claude Lelouch et au côté de Johnny Hallyday dans le long métrage Salaud on t'aime. Dans ce film, elle est Nathalie, un personnage qui lui ressemble et dont elle parle en interview pour Version Femina, le supplément du Journal du dimanche. Actrice épanouie, elle est une femme sereine, les pieds toujours sur terre, et une maman heureuse.

Dans Salaud on t'aime, Sandrine Bonnaire, 46 ans, incarne une veuve, Nathalie, qui recommence à aimer : "C'est compliqué, surtout un homme plus âgé. Elle a peur de souffrir encore." L'homme en question est joué par Johnny Hallyday : "Quand j'ai su que j'allais jouer la fiancée de Johnny, j'ai pensé : 'quand même, faut faire croire le truc !' En même temps, il vit avec une femme plus jeune que moi, alors pourquoi pas ? On ne sent pas cette différence d'âge..." Johnny Hallyday est en effet marié à Laeticia Hallyday, 39 ans. Cette dernière était présente, radieuse, lors de l'avant-première du film le 31 mars.

Le rockeur, déjà père de Laura Smet et David Hallyday, a adopté deux filles avec sa belle Laeticia, Jade et Joy. Les fillettes se sont très bien entendues avec la cadette des filles de Sandrine Bonnaire, comme elle le confie dans Version Femina : "Avec Johnny, on s'envoie des textos. Quand il a adopté quelqu'un, il ne l'oublie pas, il est très fidèle. Il m'a fait une vraie place dans sa vie. Nos filles aussi étaient copines comme tout sur le tournage ! C'est le genre de rencontre qui fait du bien."

Ses filles à elle, ce sont Adèle, née en 2005, dont le père est son mari Guillaume Laurant, scénariste et dialoguiste (notamment du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain), et Jeanne (20 ans), née de sa relation avec William Hurt. Quel est leur regard sur son travail ? "Adèle est un peu trop jeune. Jeanne a 20 ans et son avis m'intéresse beaucoup. Elle est venue me voir au théâtre à Valence, pour un projet que nous allons reprendre à Paris : une lecture, mais très jouée. Elle est sortie en larmes.. C'était la première fois qu'elle me voyait sur scène. [...] Cela faisait aussi écho à son père William Hurt, passionné de théâtre, qui était heureux que je remonte sur les planches. Elle m'a confié : 'Maman, je suis vraiment fière de toi. Je ne t'ai jamais vue comme ça !' Ça m'a bouleversée. Je me suis sentie pousser des ailes."

Lumineuse, Sandrine Bonnaire semble plus épanouie que jamais, elle qui a commencé si jeune dans le cinéma et qui est consciente de sa chance. En effet, dans L'Express Styles, elle expliquait l'origine de sa stabilité et sa force : "Peut-être parce que je sais à quel point ça a été dur pour mes parents. Mon père a eu un travail de merde [il était ajusteur, NDLR] et il en est mort. Il courait tout le temps après l'argent pour faire vivre ses enfants. Moi, j'ai une bonne étoile."

Réalisatrice de J'enrage de son absence - avec son ex William Hurt d'ailleurs, Sandrine Bonnaire repasse derrière la caméra. Elle réalise un documentaire sur Jacques Higelin pour Arte. De plus, ravie de son expérience avec Claude Lelouch, elle a prévu de refaire un film avec l'infatigable cinéaste en juillet, comme elle le confie à Version Femina.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le supplément du Journal du dimanche du 30 mars, Version Femina

Salaud on t'aime, en salles le 2 avril