Un combat difficile s'annonce ! Alors qu'elle a récemment accusé l'Ehpad dans lequel vivait sa mère d'avoir négligé son état de santé et d'avoir provoqué sa mort, il y a quelques semaines, à 84 ans, l'actrice Sandrine Bonnaire vient de recevoir une réponse de l'établissement, situé à Saintes, en Charente-Maritime, par un communiqué diffusé dans la presse locale.
Dans celui-ci, le gestionnaire, qui n'est autre que le CCAS (Centre Communal d'Action Sociale), explique tout d'abord avoir appris "par les médias que l'Ehpad La Recouvrance est visé par une plainte pour 'maltraitance et négligence' qui aurait été déposée par Sandrine Bonnaire, à la suite du décès de sa mère", avant de rendre hommage à "la douloureuse émotion qui peut toucher Sandrine Bonnaire et sa famille".
Mais se défend toutefois de toute maltraitance, rappelant que "l'Ehpad de Saintes n'a pas vocation à générer des profits comme certains grands groupes" et dispose d'un "taux d'encadrement conforme aux taux habituels dans les Ehpad". Avant, finalement, de rendre "hommage aux accompagnants et soignants qui y travaillent et font un métier difficile".
Une réponse claire, mais qui ne devrait pas calmer l'actrice et ses dix frères et soeurs, très touchés par la mort de leur mère "dans des circonstances troubles", comme elle l'avait expliqué dans l'émission Chez Jordan en octobre dernier et qui voudront sans doute des réponses encore plus claires.
Car les faits dénoncés par la maman de Jeanne et Adèle (29 et 19 ans) sont tout de même très graves : si elle avait toujours évité de citer le nom de l'établissement de Saintes, elle avait décrit une situation préoccupante. "Ça a été les repas et ensuite la chambre moyennement nettoyée, ensuite c'était pas de papier toilette dans la salle de bain, ensuite c'étaient les draps, ensuite les repas qui n'ont jamais été chauffés, etc. On a bataillé et on a réussi à lui mettre un micro-ondes dans sa chambre. Même avec ça, les repas n'étaient pas chauffés", a-t-elle notamment raconté au Parisien.
Avant d'expliquer que la situation inquiétait toute la fratrie : "Dans la famille, on a un groupe de discussion, et pendant trois ans on a tous échangé sur des choses du genre : 'On ne lui a pas donné sa douche aujourd'hui', 'on ne lui a pas fait chauffer ses plats', 'elle n'a pas de protection', etc...", s'est-elle remémorée. Et on comprend qu'elle ait envie, aujourd'hui, de retrouver les responsables de la situation...