Pour son numéro spécial "Croire en soi", Elle a de nouveau fait appel à une icône que le magazine connaît bien : Sharon Stone. À 58 ans, l'actrice brille plus pour ce qu'elle véhicule physiquement – s'assumer et irradier à près de 60 ans, c'est possible ? Oui, la preuve – que pour ses films.
Et c'est tout naturellement, au propre comme au figuré, que Sharon Stone pose en couverture du Elle. Signée Jan Welters, la photo nous montre la star, juvénile et rayonnante, arborant un maquillage léger très naturel et assumant ses rides magnifiques. Elle est tout simplement sublime. Sans langue de bois dans les pages du titre, Sharon Stone parle de son rapport à la chirurgie esthétique, au temps qui passe, à son âge, et livre ses conseils pour avoir plus confiance en soi.
Les gens ont été odieusement condescendants à mon égard
La star est notamment revenue sur ses débuts. Née à la campagne, c'est "une ambition dévorante" qui lui a permis d'obtenir ce qu'elle a aujourd'hui. Mais depuis, ses ambitions ont changé. Pas besoin de récompenses, ni de la critique pour avoir confiance en elle. "Ce qui m'importe, c'est de savoir que mon fils est quelqu'un de bien et, ça, ça me donne sacrément confiance en moi", confie l'actrice, maman de trois enfants adoptés (un avec son Phil Bronstein, deux autres en tant que mère célibataire) qu'elle éduque avec fermeté. Elle dit avoir surtout appris après avoir fait un anévrisme, qui l'a obligée à repartir de zéro. "Et même si j'ai terriblement galéré, que les gens ont été odieusement condescendants à mon égard, cela n'a plus d'importance", assure-t-elle. Et d'ajouter : "Peut-être qu'il faut, comme moi, être mort une fois pour être reconnaissant d'être en vie."
Les clés selon elle, c'est d'être "un peu égoïste", et "plus bienveillante que sentimentale". "Tout le monde ne va pas vous aimer, et alors ? Avancez ! C'est valable aussi en amour, lâche-t-elle. La seule personne qui vous aimera davantage, c'est vous-même." Femme moderne, supportrice d'Hillary Clinton, Sharon Stone appelle à se "méfier des rétrogrades" comme Donald Trump, et à mieux apprécier les libertés qui sont les nôtres aujourd'hui. En revanche, elle n'est pas contre le traditionalisme lorsqu'il s'agit de parler des hommes. "Changer une roue de voiture, bricoler dans la maison... pour moi, c'était ça, un homme. Il ne vous aurait pas demandé de payer le resto, même si vous gagniez plus que lui", se risque-t-elle à dire, au risque d'être mal vue. Quant à l'amour, Sharon Stone s'avoue heureuse en solo. Et ne comptez pas sur elle pour s'afficher un jour avec quelqu'un de son âge, elle qui s'imagine "très mal sortir avec un type de 60 ans", jugeant même la chose "inconcevable".
Enfin, en marge de cette couverture la montrant très naturelle, la star de Basic Instinct s'est confiée sur la chirurgie esthétique. Comble de l'ironie, celle qui dit n'avoir jamais eu recours au bistouri est sous contrat avec Restylane, une marque d'injections. "Oui, j'en mets même sur mes mains et je gagne dix ans", affirme sans honte Sharon Stone. En revanche, elle assure n'avoir "jamais fait de lifting". "J'ai même gagné un procès contre un chirurgien esthétique qui prétendait m'en avoir fait un", tonne-t-elle, ajoutant qu'elle avait reversé ses gains à une association pour la reconstruction esthétique chez les enfants. Et de conclure par un nouveau conseil, destiné aux femmes qui seraient tentées par la chirurgie : "Ne le faites surtout pas parce que vous croyez que quelqu'un vous aimera davantage après."
Retrouvez l'interview et les confidences de Sharon Stone dans Elle, en kiosques dès ce vendredi 22 avril.