Les langues se délient les unes après les autres. Comme vous le savez sans doute, la chanteuse FKA Twigs a décidé de passer devant la Cour Suprême de Los Angeles pour dénoncer les agressions multiples que lui a fait subir son ancien compagnon Shia LaBeouf. Or, le 12 décembre 2020, en lisant cette information sur le New York Times, Sia a pris la parole sur son compte Twitter pour lui apporter son soutien. "J'ai aussi été blessée émotionnellement par Shia, qui est un menteur pathologique, qui m'a piégée dans une relation adultère en prétendant être célibataire, a-t-elle écrit. Je crois qu'il est très malade et je ressens beaucoup de compassion pour lui et ses victimes. Sachez que si vous vous aimez, il faut rester en sécurité en restant à l'écart." Il semblerait donc qu'un rapprochement se soit fait à l'abri des oreilles indiscrètes puisque nous ignorions tout de cette liaison...
Shia LaBeouf dansait pour Sia, en 2015, dans le clip du titre Elastic Heart. Il incarnait une sorte d'allégorie de la violence en courant après Maddie Ziegler, dans une chorégraphie douce-amère emberlificotée dans des barreaux de prison. Cette vidéo avait d'ailleurs fait polémique puisqu'elle évoquait, pour beaucoup, une certaine image de la pédophilie. Le comédien a également rencontré FKA Twigs - de son vrai nom Tahliah Debrett Barnett - sur son lieu de travail. Il lui a donné la réplique en 2018 dans Honey Boy, un film qu'il a co-écrit avec Alma Har'el. "J'aime FKA Twigs. C'est très courageux et je suis très fière d'elle", a admis l'Australienne, qui s'est reconnue dans les récits terribles de sa consoeur.
Comme le rapportait le New York Times, FKA Twigs accuse Shia LaBeouf de l'avoir brutalisée physiquement et émotionnellement, de lui avoir volontairement transmis une MST, de la forcer à dormir nue alors que lui reposait auprès d'une arme à feu chargée, mais aussi d'avoir tenté de l'étrangler dans son sommeil. Le comédien, pour sa défense, réfute la plupart de ces déclarations mais assume la responsabilité de certains actes provoqués par, selon ses dires, l'abus de boissons alcoolisées. "En tant que personne en convalescence, je dois faire face à ces rappels presque quotidiens de ces choses que j'ai dites et faites quand je buvais, rappelle-t-il. Il est difficile d'accepter le fait que j'ai pu causer une grande souffrance aux autres. Mais je ne peux pas réécrire l'histoire." En voici, pourtant, un nouveau chapitre...