Tout le monde est parti, et même la reine Sofia d'Espagne a délaissé, à son tour, la magnifique île de Majorque ! Mais seulement le temps d'une journée, et pour rendre une visite de courtoisie à sa petite soeur Minorque, mercredi 14 août 2013...
Alors que le palais Marivent, résidence d'été de la famille royale à Palma, résonne du vide qu'ont laissé les huit petits-enfants du roi Juan Carlos Ier et de son épouse, ainsi que ses propres enfants Elena, Cristina et Felipe, la reine Sofia posait le pied mercredi après-midi sur l'Illa del Rei, îlot situé dans l'embouchure du port de Mahon où avait été construit au XIXe siècle le premier hôpital de la ville, par les Anglais. Dans le même temps, à des milliers de kilomètres de là, son fils le prince héritier Felipe débarquait sur le sol du Paraguay, où il devait assister ce 15 août à l'investiture du nouveau président.
La venue de la reine Sofia à Minorque, et précisément sur l'Illa del Rei, se faisait dans le cadre du Ve Forum de Minorque dédié à appuyer l'inscription de cette fameuse île au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO. Une ambition que la femme du souverain, à nouveau vêtue dans un style floral et coloré, à l'aune de sa précédente sortie, deux jours plus tôt, dans une annexe de l'association Caritas à Palma, soutenait de toute sa bonne humeur et de toute son admiration pour la majesté indéniable des lieux.
Esseulée mais pas attristée, Sofia d'Espagne devrait encore rester à Marivent jusqu'à la fin du mois d'août, tandis que le reste de la famille est un peu éparpillé : outre Felipe parti en Amérique du Sud tandis que Letizia et leurs filles Leonor et Sofia restaient à Madrid, l'infante Cristina et ses quatre enfants sont partis vivre en Suisse, à Genève, officiellement en rapport avec les activités de la princesse à la tête de la branche internationale de la fondation La Caixa. Explication qui n'empêche pas de penser que ce déménagement surprise est idéal pour fuir la pression de l'enquête qui la menace et du procès pour détournement de fonds qui attend son mari Iñaki Urdangarin. Idéal pour fuir aussi les rumeurs de divorce qui se propagent dans la presse, même la plus recommandable (comme El Mundo), mais pas pour les démentir.