À 51 ans, Sophie Davant débute sa cinquantaine épanouie. Libérée de ses angoisses, qu'elle évoque dans les pages de ses mémoires intitulés Ce que j'ai appris de moi. Journal d'une quinqua, aux éditions Albin Michel, Sophie Davant peut parler de tout sans tabou. Chirurgie esthétique, ménopause et désir sexuel... La journaliste de France 2 s'est livrée dans l'émission Sept à Huit, ce dimanche 12 juillet sur TF1.
Dans ce livre, elle évoque également avec franchise son passage par la case "médecine esthétique". "Je n'ai pour l'instant jamais opté pour la chirurgie esthétique, mais j'ai déjà eu recours à différentes techniques pour effacer quelques rides inopportunes ou retrouver un joli grain de peau, explique-t-elle. La médecine esthétique fourmille de propositions en tout genre : laser, électrostimulation, injections de Botox ou d'acide hyaluronique. Cela donne un coup de fraîcheur. Alors, pourquoi pas, si le résultat reste naturel ?"
Pourtant, après une expérience pas vraiment glorieuse, elle avouait il y a quelques années en avoir terminé avec le Botox. "Il y a un an et demi, je suis allée en reportage dans une clinique esthétique. Là-bas, on me propose une injection de Botox. Comme je n'ai pas osé dire non, pour faire plaisir, je me suis laissé faire, sans savoir si le type était compétent ou pas... Je suis ressortie défigurée, avec une bouche de canard horrible. Une catastrophe. J'étais à l'antenne le lendemain... Mon visage est mon outil de travail, je n'aurais pas dû accepter sans réfléchir. C'était affreux. Cela m'a servi de leçon. On est vite défigurée", déclarait-elle à Femme Majuscule, en 2012.
Je fais un petit peu de laser
Aujourd'hui, elle est réconciliée avec la médecine esthétique et confie y avoir recours de temps en temps... avec modération ! "Les lunettes, les rides, le maquillage, c'est une réalité, a-t-elle expliqué ce dimanche dans Sept à Huit. Je trouve dommage les femmes qui se perdent physiquement en ayant recours de manière excessive à la chirurgie esthétique au point de perdre leur anatomie et leurs traits initiaux. Je suis pour utiliser ce que la médecine esthétique offre de progrès mais à condition de garder la même tête. J'ai eu parfois de tristes expériences." Aujourd'hui, elle n'est pas contre "un petit peu de laser" et indique : "Il y a plein de petites choses mais qui ne changent pas les traits. Qui va faire croire que des femmes d'antenne, ou des actrices de cinéma, ne font rien ? Il y en a très peu qui ne font rien !"
Au sujet de la ménopause, pas question d'en faire un sujet tabou pour la franche animatrice de C'est au programme. "Ce n'est pas un tabou, explique-t-elle face caméra. Ce n'est pas inéluctable de prendre des kilos, de ne plus éprouver de désir. Il suffit d'aller voir un gynécologue ou un endoctrinologue et trouver ses propres réponses."
Aujourd'hui, celle qui dit avoir trouvé quelqu'un qui lui fait du bien ne semble jamais avoir été aussi épanouie.