Si Sophie Davant recueille quotidiennement les témoignages, souvent bouleversants, de ses invités sur le plateau de Toute une histoire, elle se livre cette fois-ci sur elle-même dans les pages de son livre, Ce que j'ai appris de moi, journal d'une quinqua (Albin Michel). L'animatrice de 51 ans, qui évoque notamment sa passion pour la nourriture, a confié lors d'une interview au journal Le Parisien, datée du 22 mars 2015, que sa fille Valentine était tombée dans l'anorexie.
Sophie Davant se livre assez rarement mais quand elle décide de le faire, c'est avec une franchise bien étonnante, comme peut en témoigner son interview au Parisien dans laquelle elle a évoqué son divorce avec Pierre Sled, après vingt-trois ans de vie commune. L'animatrice phare de France 2 a ainsi identifié les conséquences de ce divorce officialisé en 2012, pour leur fille Valentine (19 ans). "Elle a ressenti le besoin de tout contrôler, ses notes comme sa nourriture. Si elle a eu son bac ES avec mention très bien, elle nous a inquiétés en tombant dans l'anorexie jusqu'à devenir très affaiblie. Elle fuyait tous les repas, et cela a été une période difficile", a-t-elle confié. En revanche, Sophie Davant ne s'étend pas sur la manière dont a réagi leur fils Nicolas (21 ans).
La sympathique animatrice, que l'on a pu voir aller à la rencontre de ses lecteurs au Salon du livre ou en promotion dans Touche pas à mon poste sur D8, confesse que c'est chez elle que vivent aujourd'hui ses enfants et qu'elle entretient avec eux de bonnes relations. Une remarque qui a son importance puisque, plus jeune, elle a souvent été en conflit avec ses propres parents, sans jamais toutefois faire "de grosses bêtises" mais les contredisant "systématiquement". D'ailleurs, elle a connu un chagrin conséquent à la mort brutale de sa maman à seulement 44 ans et alors qu'elle en avait 20. Cependant, Sophie Davant n'est pas du genre mère étouffante avec sa progéniture... "À mon grand étonnement, j'ai parfois envie qu'ils aillent vivre ailleurs. Car j'ai suffisamment confiance en la qualité de nos échanges", dit-elle. Des échanges qui se font souvent autour d'un repas, qu'elle cuisine elle-même, notamment dans sa maison de Normandie qu'elle rejoint le week-end pour s'évader.
Thomas Montet