En novembre dernier, joignant sa voix aux détracteurs de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui s'en prennent à elle sur les réseaux sociaux avec le hashtag #SaccageParis, l'animateur Stéphane Bern annonçait qu'il quittait la capitale. Le spécialiste des têtes couronnées abandonne donc son appartement du 9e arrondissement pour aller vivre dans son domaine du Perche. Il met en vente ses meubles et devrait récolter une très belle somme. De quoi mettre du beurre dans les épinards puisqu'il avait annoncé être endetté.
Comme le rapporte le site de La Gazette Drouot, il "met en vente tout son mobilier qui surprendra par son éclectisme, mélangeant XVIIIe et design." Stéphane Bern, qui pourra poursuivre avec son nouveau compagnon Yori une romance bucolique, s'est expliqué sur sa démarche : "Ma maison du Perche étant déjà meublée, j'ai pris la décision de vendre tout le mobilier de mon appartement de l'hôtel Rousseau.", Il compte emporter avec lui uniquement ses archives "et les quelque quinze mille livres de sa riche bibliothèque" ! Rendez-vous est donc pris le le 25 janvier à l'hôtel Drouot, après l'exposition de ses meubles du 22 au 24 janvier 2022.
Parmi les meubles vendus par Stéphane Bern, on retrouve par exemple un fauteuil Sulpice Brizard (estimé entre 5000 et 7000 euros), deux tables signées Hubert Le Gall (estimation entre 10 000 et 12 000 euros), un tableau de Martin Van Meytens (estimé entre 20 000 et 30 000 euros) ou encore un lustre Astrolabe d'Hervé Van der Straeten (estimée entre 12 000 et 15 000 euros), une oeuvre signée Eugène Boudin (estimée également entre 12 000 et 15 000 euros)... Le montant total de la vente devrait en tout logique atteindre les six chiffres.
"Cette vente participera de plus au financement des différents travaux débutés dans le Perche et qui vont se poursuivre avec la restauration du colombier du XVIe et celle des futures salles d'expositions temporaires du foyer paroissial. Ainsi est-ce une aventure patrimoniale personnelle, un laboratoire qui lui permet de voir comment s'effectue la restauration d'un tel joyau historique, sans solliciter de subventions publiques de surcroît", précise le site.