Ceux et celles, les plus coquins, qui regrettent la reconversion précoce et couronnée de succès de Clara Morgane pourront se réjouir de passer des moments plus que torrides, cet été, avec et grâce à elle.
La maison Sony, nous offrant quelques courts instants du clip de son nouveau single, n'avait pas exagéré en qualifiant le single Le Diable au corps et l'album Nuits blanches qu'il annonce "d'invitation à la fête et au plaisir sans modération" : en réalité, à découvrir aujourd'hui le clip intégral, on mesure à quel point il s'agissait d'un euphémisme courtois...
Car, loin d'un lisse "plaisir sans modération", c'est dans un univers de totale luxure que l'ancienne hardeuse nous plonge avec le clip (signé Bomba's productions) de son nouveau son dancefloor indéniablement efficace, taillé sur mesure pour animer un été qu'on prédit sulfureux. Ambiance orgiaque, poses aguicheuses, corps entremêlés, costumes érotiques, moiteur ambiante, clins d'oeil bondage et autres : si Clara Morgane, après une transition opérée via Le Journal du hard, a quitté les plateaux du cinéma pour adultes pour devenir une businesswoman, animatrice télé et chanteuse reconnue (cliquez ici pour accéder à son site), elle semble avoir conservé le sens des productions érogènes et se laisse même aller à une complicité lesbienne pour parfaire le tableau.
Comme prévu, Nuits blanches, son deuxième album à paraître en octobre prochain, signé sous son propre label (Péché Capital Média) et dont elle a écrit l'essentiel des textes et musiques (entre forte influence électro et présence d'instruments acoustiques), joue à fond la carte d'un érotisme extraverti et luxurieux, à l'image des paroles de ce premier single : "Viens goûter à mes lèvres, je sens monter la fièvre, j'aurai ta peau", "Je veux ton corps, rien n'est plus fort, la nuit me jette un sort"...
Sur le scénario d'un rêve érotique de l'ange Clara Morgane, Le Diable au corps la voit devenir un diabolique fantasme prêt à hanter les nuits blanches de ses adeptes. Avec un leitmotiv : "L'enfer pourrait te plaire".
G.J.