François Hollande était ce week-end bien loin des épineuses questions politiques de la rentrée du gouvernement : l'ancien président de la République, réuni avec son ex-compagne (et son ex-ministre de l'Environnement) Ségolène Royal, assistait en effet samedi 8 septembre 2018 au mariage de son fils Thomas Hollande, 33 ans, et de sa compagne la journaliste Emilie Broussouloux, 27 ans.
Les noces, auquel le public se préparait après avoir eu en juin un aperçu de l'enterrement de vie de jeune fille d'Emilie et avoir découvert sa bague de fiançailles, se sont déroulées sous un beau soleil dans le petit village de Meyssac, en Corrèze, département d'origine de la charmante journaliste qui se trouve être particulièrement cher à son beau-père, dont c'est la terre d'élection. De fort belle humeur en cette heureuse occasion, François Hollande n'a d'ailleurs pas pu s'empêcher de plaisanter à ce sujet, faisant mine de reprocher à la mariée d'être née à Brive-la-gaillarde plutôt que dans sa ville de prédilection : "Je suis très heureux que mon fils ait choisi une Corrézienne. J'aurais bien voulu qu'elle soit de Tulle, mais qu'est-ce que vous voulez, elle est de cette partie de la Corrèze, je n'y peux rien", a-t-il lancé avec humour, comme l'ont rapporté nos confrères de l'antenne locale de France 3 Régions. Tulle, qu'il ne manquera pas de retrouver le 23 septembre à l'occasion de la Fête de la Rose du PS corrézien.
Deux ans après leur rencontre à Paris et le début de leur histoire d'amour, Thomas Hollande, avocat de profession, et Emilie Broussouloux, journaliste sportive sur le service public (Stade 2, Télématin), ont été unis civilement à 15 heures 15 en la mairie de Meyssac, avant la cérémonie religieuse, une heure plus tard. Pour la cérémonie civile, la jeune femme portait une tenue très originale, composée d'un bustier en dentelle à col V et manches trois-quarts et d'une jupe longue à motifs rouge et or (son époux, quant à lui, avait opté pour l'élégance imparable d'un costume trois-pièces bleu, twisté par la présence d'un noeud papillon à pois). Elle a ensuite revêtu sa robe de mariée et défait son chignon, réapparaissant encore plus éblouissante pour le mariage religieux, conduite par son père à l'autel.
Sur le perron de l'Hôtel de Ville à la façade de briques rouges comme à la sortie de l'église sous une pluie de pétales, le couple a gratifié son petit comité d'invités - et les quelques dizaines de curieux qui s'y sont greffés - de magnifiques baisers et de splendides sourires avant, à chaque fois, de les devancer vers la prochaine étape de cette journée de liesse à bord d'une 2CV à toit ouvrant. Laissant dans leur sillage des images parfaitement romantiques (à découvrir dans notre diaporama).
Félicitations aux jeunes mariés, qui, à l'heure où nous publions ces lignes, doivent être tout à leur bonheur en pleine fête !