C'était le temps des jours heureux, celui de la fierté, du bonheur et de la paix. Le 1er juin 2019, Olena Zelenska, l'épouse de celui qui venait d'accéder au poste de président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky, publiait sur son compte Instagram de première dame une série de trois photos remplies de tendresse. Aujourd'hui, l'heure est à la guerre pour ce pays frontalier de la Russie de Vladimir Poutine.
Un mois après la victoire inattendue de l'ancien humoriste, acteur, producteur et scénariste Volodymyr Zelensky, son épouse et grand amour, mère de leurs enfants Oleksandra (née en 2005) et Kirilo (né en 2013) publiait un beau message sur son compte Instagram, à l'occasion de la journée de l'enfance : "Chers adultes, parlons-en non seulement aujourd'hui, mais chaque jour, à chaque instant, souvenez-vous que les enfants ont besoin de notre amour, de nos soins et de notre soutien. Souvenons-nous que les enfants sont notre avenir, notre continuation, et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que tous les enfants aient une enfance heureuse et soient en sécurité. Après tout, des adultes heureux font des enfants heureux. Et aujourd'hui j'ai envie de dire 'merci' à mes enfants ! Ce n'est pas moi qui vous protège ! Papa et vous me protégez avec votre amour .... Je vous aime !"
Ces clichés familiaux ont refait surface ces derniers jours, notamment depuis que l'écrivain Benjamin Ramm a associé l'une de ces photographies avec une phrase du président Zelensky qui disait lors de son discours inaugural à l'occasion de sa prise de fonction en 2019 : "Je ne veux pas de ma photo dans vos bureaux : le président n'est pas une icône, une idole ou un portrait. Accrochez plutôt les photos de vos enfants et regardez-les chaque fois que vous prenez une décision."
Mariés depuis 2003, Olena et Volodymyr Zelensky ont décidé de ne pas quitter leur pays lorsque Vladimir Poutine a décidé de lancer ses attaques, même si le président ukrainien est pris personnellement pour cible. Selon une source au sein des renseignements américains, citée par l'agence de presse AP, le dirigeant a refusé d'être exfiltré de Kiev par les États-Unis. "Le combat se passe ici [en Ukraine]", a justifié le président ukrainien, clamant avoir besoin de munitions anti-char et "pas d'un taxi". Ce 28 février, il a demandé à ce que son pays intègre l'Union européenne "sans délai".