Valérie Pécresse est sous tous les projecteurs depuis qu'elle a commencé sa campagne pour les élections présidentielles 2022, validant le nombre de parrainages suffisants pour se présenter au poste suprême. A deux mois du scrutin, la femme politique de 54 ans doit surmonter de nombreux obstacles, comme les sondages en baisse, notamment depuis son meeting au Zénith de Paris ou les accusations d'élection bidonnée lors des primaires LR. Mais la présidente de la région Ile-de-France a la peau dure. Ce qui est plus difficile, c'est lorsque les épreuves concernent ses enfants. Maman de trois enfants avec Jérôme Pécresse, Baptiste (25 ans), Clément (23 ans) et Émilie (18 ans), elle se souvient d'un moment particulièrement difficile.
En interview pour le magazine Closer, Valérie Pécresse revient sur un épisode particulier qui remonte à l'année 2016, l'arrestation de son fils Clément en possession de 3,8 grammes de cannabis : "Mon fils a passé sept heures en garde à vue pour un joint. Mes adversaires ont prévenu les médias, ça tournait en boucle sur les réseaux. Mon fils était majeur, étudiant. Il n'habitait plus à la maison... Il a été très meurtri. Mais c'était destiné à m'atteindre. Cela aurait pu briser notre famille." Une affaire qu'elle avait dit avoir été "montée en épingle" par des "collaborateurs de Claude Bartolone et Manuel Valls", selon des informations rapportées par Le Canard enchaîné.
Valérie Pécresse avait été vivement critiqué puisqu'elle était à l'origine de la proposition de mise en place de tests salivaires dans les lycées sur la consommation de cannabis. "Il y a un fléau en Île-de-France, c'est le décrochage scolaire. (...) Les tests salivaires sont un des outils pour faire le diagnostic de la situation", disait-elle en 2016.
Un incident qui ne doit pas caricaturer la famille qu'elle a bâtie avec son mari comme elle le clame dans Closer : "Jérôme et moi, nous nous sommes organisés afin d'être toujours présents pour les enfants, quels que soient nos agendas. On a longtemps sacrifiés les sorties et les amis. Nous sommes une famille très soudée. La preuve, cet appel à l'instant, c'est ma fille qui me demande de l'aide pour récupérer sa machine à laver ! (rires) Je n'aurais pas pu me lancer dans cette campagne sans le soutien total de ma famille. Et pourtant, ça fait 20 ans qu'elle morfle."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Closer du 25 février 2022