Quelques heures après son passage événement dans les studios d'Europe 1, c'est le Sénat qui attendait Valérie Trierweiler en ce vendredi 14 juin. La première dame participait en effet à un colloque sur l'enfance maltraitée, une cause qu'elle souhaite défendre après avoir récemment participé à une conférence sur le droit des femmes. Solidaire, la compagne de François Hollande était accompagnée de plusieurs ministres comme Christiane Taubira ou Najat Vallaud-Belkacem.
Valérie Trierweiler l'avait dit au micro de Bruce Toussaint ce matin, elle souhaite faire de la lutte contre les violences aux enfants "une grande cause nationale." C'est ce qu'elle a répété au Sénat, vêtue d'une veste beige. Entourée de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, de Vincent Peillon, ministre de l'Éducation, assise aux côtés de Christiane Taubira, ministre de la Justice, la première dame s'est ensuite montrée très attentive aux déclarations des différents intervenants lors de ce colloque coorganisé par le sénateur PS André Vallini, qui souhaite lui aussi faire de la lutte contre les violences aux enfants une grande cause nationale. La première dame n'a d'ailleurs pas hésité à saluer son travail "remarquable" à la tête de la commission Outreau, rappelant ce matin qu'il avait des "idées de propositions de lois".
Quelques heures auparavant sur Europe 1, Valérie Trierweiler avait notamment évoqué les raisons qui l'ont poussée à s'engager en faveur de cette cause, et notamment le livre de Céline Raphaël, laquelle raconte les violences que son père lui a infligées durant son enfance dans La Démesure (Ed. Max Milo), qui l'a bouleversée. "Oui, j'ai eu un choc mais je tiens à dire que je m'y intéressais auparavant, avant de lire le livre de Céline. Je suis allée visiter des foyers pour enfants placés et, quand vous croisez le regard de ces enfants, je peux vous dire que vous n'oubliez pas. (...) Mais je pense que c'est elle qui m'a convaincue de m'engager, oui", a-t-elle raconté.
Dans les studios d'Europe 1 matin, Valérie Trierweiler s'est montrée très investie dans un combat qu'elle souhaite mener en toute humilité. "Deux enfants meurent chaque jour de maltraitante, c'est insupportable, a-t-elle déploré. C'est un combat qu'il ne faudra jamais lâcher." Très engagée en tant qu'ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand, elle a rappelle qu'être première dame "ça sert à ça", rappelant qu'elle avait bien trouvé ses marques, après "un an d'apprentissage."