Après une mission humanitaire de 48 heures au Mali ou encore un passage discret au Festival de Cannes, c'est afin de soutenir une noble cause que Valérie Trierweiler s'est rendue le 30 mai dernier à Genève.
Celle qui tient toujours une chronique littéraire dans Paris Match est intervenue en tant qu'ambassadrice de France Libertés - Fondation Danièle Mitterand lors de la nouvelle session du Conseil des Droits de l'Homme à l'ONU en vue de demander une résolution pour "mettre fin à l'impunité" sur les viols en République démocratique du Congo. Une résolution qu'elle souhaiterait voir adoptée durant la session de septembre.
Cette cause soutenue par Valérie Trierweiler, qui s'est aussi entretenue sur le sujet avec la Haute Commissaire des Nations unies aux Droits de l'Homme, Navi Pillay, a certainement un lien avec son déplacement en octobre dernier en République démocratique du Congo. Un voyage qu'elle avait réalisé avec François Hollande pour le Sommet de la francophonie et à l'occasion duquel elle avait rencontré des victimes de viol.
Essayant toujours d'être humble par rapport à son statut de première dame, Valérie Trierweiler a su mêler humilité et fermeté dans son discours. "Si ma petite voix peut apporter quelque chose", a-t-elle déclaré devant les nombreux ambassadeurs de pays occidentaux et africains avant d'affirmer que cette cause est majeure : "La France soutiendra cette résolution de façon active."
Un appel que le chargé d'affaires de la République démocratique du Congo, Sébastien Mutomb Mujing, a minimisé en qualifiant ces viols "d'épiphénomènes". Interrogée sur cette réponse plutôt inattendue, Valérie Trierweiler a rétorqué que les diplomates "sont là pour ça".
Malgré cette rencontre conventionnelle, la première dame de France arborait un style plutôt décontracté. Loin des robes sixities, et de Jackie Kennedy plus précisément, qu'elle arborait depuis quelques sorties officielles, Valérie Trierweiler a cette fois opté pour un pantalon noir et une chemise kaki assortie à sa longue veste.
Pendant qu'elle défendait la cause des femmes violées en République démocratique du Congo, François Hollande était en déplacement dans l'Aveyron et le Tarn pour deux demi-journées, mercredi 29 et jeudi 30, avant de recevoir Angela Merkel à l'Élysée pour l'adoption d'une motion franco-allemande sur la croissance et l'emploi.
Sarah Rahimipour