En entrant à l'Élysée, François Hollande a fait de sa compagne Valérie Trierweiler la première dame de France. Pas facile quand on souhaite conserver une vie normale. Dès le 8 mai, devant l'affluence de journalistes postés devant son domicile du XVe arrondissement de Paris, Trierweiler semble découvrir ce qui lui arrive et laisse ce message sur Twitter : "Merci à mes consoeurs, confrères de respecter notre vie et nos voisins. Merci de ne pas camper devant notre domicile. Merci de le comprendre." Raté ! En avril dernier, elle expliquait à Femme actuelle avoir "peur de perdre sa liberté", disons qu'il va falloir réajuster le quotidien...
Dans un sondage exclusif Harris Interactive pour le magazine Grazia, les Français donnent leur avis sur celle qui s'est promis de réinventer le rôle de première dame. Les Français la connaissent mieux et ont tous ou presque un mot à dire. Bonne nouvelle, une très imposante majorité des sondés la trouve "indépendante", "moderne" et "normale". Mais comment cette "normalité" peut-elle ne pas être affectée par l'arrivée au pouvoir de son compagnon ? 36% des Français estiment que le nouveau couple présidentiel "ne peut plus continuer à vivre comme avant". Première concession : abandonner l'appartement du XVe arrondissement. Le couple souhaitait y rester, mais il aurait fallu installer un système de sécurité et de contrôle beaucoup trop contraignant pour leurs voisins (qui ont peut-être voté à droite et n'ont vraiment rien demandé !). Selon RMC, le couple présidentiel devrait habiter l'Élysée.
Reste son activité professionnelle. Valérie Trierweiler a trois fils âgés de 15, 17 et 19 ans, nés de son mariage avec Denis Trierweiler. Pour elle, pour eux, elle veut continuer à travailler : "J'assume financièrement mes trois enfants. Ce n'est pas à François de les prendre en charge ni à l'État." D'après le sondage de Grazia, les Français la suivent et, plus encore, ils pensent même qu'elle peut continuer à être journaliste. Valérie Trierweiler, collaboratrice de Direct 8 et Paris Match, cherche justement comment exercer ce métier, sans doute dans le domaine culturel, à la rencontre de personnalités étrangères. Mais comment faire quand la compagne du président ne peut se déjouer d'un dispositif de sécurité relativement voyant ? Et comment prendre le risque que l'on confonde la voix de la journaliste et celle de la première dame ? Encore des questions auxquelles elle va devoir trouver rapidement des réponses...
En novembre dernier, Grazia publiait un premier sondage sur Valérie Trierweiler qui l'opposait, sur des questions légères, à Carla Bruni. Encore peu connue du grand public, la journaliste n'avait guère votre préférence pour une virée shopping ou faire la fête... Carla jouissait alors d'une cote de sympathie inversement proportionnelle à celle de son mari. Les Sarkozy en vacances au Maroc, à Valérie Trierweiler de vous conquérir.
Découvrez l'intégralité de ce sondage, les chiffres et l'analyse de notre consoeur et de l'institut Harris dans le numéro de Grazia, en kiosques ce jeudi 17 mai.