Toujours prête à défendre le droit des femmes, en France comme aux quatre coins du monde, Valérie Trierweiler n'est pas près de baisser les bras... Ambassadrice de la Fondation France Libertés - Danielle Mitterrand, la compagne de François Hollande s'est ainsi une nouvelle fois envolée pour un voyage humanitaire en Afrique. Après le Mali le mois dernier, c'est cette fois en République démocratique du Congo que la Première dame a atterri pour se rendre au chevet de femmes victimes de violences sexuelles.
Arrivée dimanche soir en RDC, aux côtés de la toujours élégante Yamina Benguigui, ministre de la Francophonie, Valérie Trierweiler a commencé sa visite le lendemain par l'hôpital de Panzi qui accueille des femmes violées dans une région en proie au quotidien à des conflits armés. "Il n'y a plus de doute, il faut s'engager (...) il faut briser le silence", a déclaré la Première dame, qui s'apprête à payer les frais de justice des auteurs de sa biographie non autorisée La Frondeuse, condamnés pour atteinte à la vie privée.
Accueillie chaleureusement par la population locale qui avait dressé de nombreuses banderoles lui souhaitant la bienvenue, Valérie Trierweiler n'a pas hésité à serrer des mains et embrasser chaleureusement quelques enfants. "Vous êtes notre Première dame de coeur 2013", a ainsi déclaré le docteur Denis Mukwege qui l'accompagnait, directeur de l'hôpital de Panzi, recommandé à de nombreuses reprises pour le Prix Nobel de la Paix et élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur par Yamina Benguigui.
Très complices, la ministre et Valérie Trierweiler se sont également prêtées au jeu d'une petite danse traditionnelle, sous les yeux ravis de la population locale. En véritable French Doctor, la Première dame a ensuite distribué quelques médicaments parmi les deux tonnes remises à l'hôpital avec Yamina Benguigui. Entourée de Casques bleus de l'ONU, la compagne de François Hollande, qui a ce week-end été témoin du mariage de deux amis homosexuels, s'est ensuite rendu à la "Cité de la joie", un centre d'accueil pour femmes installé dans la capitale du Sud-Kivu ainsi qu'un centre pour jeunes filles à Kinshasa, ville où elle s'était déjà rendue avec François Hollande en octobre dernier. Elle s'était alors déclarée "bouleversée" et "changée" par sa rencontre avec de jeunes filles victimes de violences.
Le lendemain, Valérie Trierweiler était attendue pour un colloque sur "le rôle des femmes dans la Région des Grands Lacs" sur invitation de Mary Robinson, envoyée spéciale des Nations unies dans la région.