Depuis sa visite dans des hôpitaux de Kinshasa en octobre dernier, Valérie Trierweiler continue de s'afficher en première dame généreuse et solidaire en marge des voyages officiels de François Hollande. Aux côtés du président, elle s'est rendue en Inde jeudi 14 février et a profité de ce voyage d'Etat pour se rendre dans un foyer pour enfants des rues, à New Delhi. La compagne du président a ainsi rappelé son attachement à la jeunesse. "Je veux me concentrer sur les droits des enfants et promouvoir l'éducation", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Valérie Trierweiler s'est également réjouie de voir ce foyer de New Delhi dirigé par un Français accueillant des dizaines d'orphelins. "Aujourd'hui, j'ai vu un aspect magnifique du partenariat franco-indien. Si nous pouvons aider des enfants pauvres, alors nous pouvons faire une différence", s'est enthousiasmée la première dame. Radieuse et ravie d'aller à la rencontre d'enfants, elle s'est une nouvelle fois prêtée au jeu des questions avec grand plaisir. Kishan Chand, âgé de 10 ans, l'a ainsi interrogée sur la façon dont elle a abordé son rôle de première dame, pour lequel elle a eu du mal à trouver ses marques. "J'ai fait des études mais il n'y a pas d'études pour devenir première dame. J'essaie de faire de mon mieux", a-t-elle répondu en plaisantant, avec un grand sourire amusé.
Déterminée à accompagner François Hollande, Valérie Trierweiler n'était pourtant pas certaine de pouvoir prendre part à cette visite d'Etat en Inde. Très conservateur, le pays refuse en effet d'intégrer dans le protocole les compagnes non mariées des présidents, comme il l'avait fait en 2008 avec Carla Bruni-Sarkozy, pas encore mariée à Nicolas Sarkozy et obligée d'annuler sa venue. Après négociations, l'Elysée a finalement pu obtenir un statut d'"hôtesse officielle" pour Valérie Trierweiler, lui permettant de s'envoler pour le pays du Taj Mahal et d'être reçue avec les mêmes égards que si elle était l'épouse de François Hollande. De quoi tout de même lui rappeler quelques mauvais souvenirs autour de son rôle aux côtés du président, longtemps resté flou et sujet à polémiques.