Jeudi 27 juin, Valérie Trierweiler était l'invitée sur France 5 de l'émission C à vous pour son dernier numéro présenté par Alessandra Sublet - elle sera remplacée l'année prochaine par Anne-Sophie Lapix. Entres petites confidences et plaisanteries, la chroniqueuse littéraire pour Paris Match a pris garde à soigner son image de première dame "normale". Dès son entrée dans l'appartement de C à vous, la compagne de François Hollande, très souriante, a offert un cadeau on ne peut plus symbolique à Alessandra Sublet : un porte-clés représentant l'Élysée. Alors quand la journaliste lui demande si elle possède les clés du Palais, Valérie Trierweiler joue la carte de la sobriété : "Pas besoin de clé à l'Élysée, c'est la maison des Français." Le ton était donné.
Plus détendue de minute en minute, Valérie Trierweiler a donné, par le biais de quelques phrases bien choisies, l'image d'une femme indépendante - elle a insisté sur le fait qu'elle souhaitait garder son métier - mais qui, comme toutes les autres, se soucie de son apparence. Après avoir révélé ne pas être très bonne cuisinière – "Je ne peux pas dire que j'excellais en la matière" –, elle a expliqué qu'elle faisait attention à sa ligne et que François et elle ne mangeaient donc pas toujours la même chose.
Une grande partie de l'interview a ensuite été anglée sur la mère de famille qu'elle est - elle a trois enfants. "Je les ai dix fois au téléphone par jour pour régler quelques problèmes", confie-t-elle avant de délivrer une anecdote assez amusante : "Je gère encore le linge sale de mes fils. Petit message d'ailleurs, s'ils pouvaient s'en occuper tout seuls, ce serait bien. [...] En venant en voiture ici, j'ai l'un de mes fils qui m'a demandé comment il ferait pour son linge sale, ce soir", a-t-elle conclu en riant. Vous l'aurez compris, en plus d'être une femme normale, Valérie Trierweiler est une mère comme les autres. Et elle n'hésite pas à aller un peu loin dans les détails. Car oui, si notre première dame est finalement une femme ordinaire, elle a une façon de se détendre que beaucoup d'entre nous préfèrent fuir en courant. Valérie Trierweiler l'avoue, elle aime passer l'aspirateur et assure que "vider et remplir son lave-vaisselle de temps en temps, ça fait du bien".
La première dame, qui prend donc visiblement plaisir à jouer les ménagères, continue ensuite ses confidences à propos de sa normalité, quitte à étonner. "Au début, je portais les petites robes que j'achetais sur les marchés mais j'ai été beaucoup critiquée. [...] Depuis, je porte de la couture et maintenant, on me reproche de tomber dans le luxe", raconte-t-elle avant de préciser tout de même que ça ne coûte rien à l'Élysée car ce ne sont que des emprunts à des couturiers. À la fois chic et décontractée dans C à vous, on suppose que le pantalon noir et la blouse rose qu'elle portait ce soir-là sortaient tout de même de sa garde-robe personnelle.
Loin de ses premières erreurs commises en tant que première dame - on se rappelle notamment de l'affaire du tweet sur Ségolène Royal qui avait fait dégringoler sa cote de popularité - elle a d'ailleurs déclaré à Alessandra Sublet : "Sur Facebook, on a des amis, sur Twitter des ennemis" -, Valérie Trierweiler a réalisé hier soir une véritable opération séduction en propageant le même message que François Hollande qui s'était défini comme un président normal durant la campagne pour les présidentielles. D'ailleurs, même Michel Fugain, invité pour le dessert, en a remis une couche en déclarant : "Ça fait du bien car ce sont des gens [François Hollande et Valérie Trierweiler, NDLR] normaux."
Le message semble donc être bien passé. Opération réussie !
Sarah Rahimipour