Six mois après l'élection de François Hollande à l'Élysée, sa compagne Valérie Trierweiler brise enfin le silence. Dans une longue interview accordée à Ouest France, premier quotidien national, la première dame revient sur cette "erreur" qui fit couler beaucoup d'encre : son tweet de soutien à Olivier Forlani, adversaire de Ségolène Royal à La Rochelle des dernières élections législatives.
Selon Valérie Trieweiler, ce tweet lui a permis de réaliser dans quelle position elle se trouve aujourd'hui, bien que le statut de première dame n'existe pas officiellement en France. Devant nos confrères de Ouest France, elle reconnaît avec pudeur : "C'était une erreur que je regrette. J'ai été maladroite puisque cela a été mal interprété. Je n'avais pas encore réalisé que je n'étais plus simplement une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas. Quant à ce que François et moi, nous nous sommes dit, cela relève 'des affaires privées' et restera donc privé !" Valérie Trierweiler fait ici référence aux déclarations du président lors de son interview du 14 juillet. Interrogé sur l'affaire du tweet, François Hollande avait déclaré que "les affaires privées se règlent en privé" : "Et je l'ai dit à mes proches pour qu'ils acceptent scrupuleusement ce principe. Le principe que je viens de rappeler sera scrupuleusement appliqué." Le même jour à Brest, Valérie Trierweiler avait glissé avec un sourire entendu devant une caméra de BFM TV : "Je tournerai sept fois mon pouce maintenant avant de tweeter."
Si Ségolène Royal ne s'est pas privée d'évoquer cette affaire et la double blessure infligée - personnelle et politique, la défaite aux législatives -, c'est bien la première fois que Valérie Trierweiler fait clairement amende très honorable.
L'intégralité de cette interview est à lire sur le site de "Ouest-France".