Intronisée en septembre dernier ambassadrice de la Fondation France Libertés - Danielle Mitterrand, Valérie Trierweiler ne cesse de défendre partout dans le monde les causes qui lui tiennent à coeur. Après s'être rendu au chevet de femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo et avoir joué les "French doctors", la Première dame a poursuivi son voyage humanitaire dans l'Afrique des Grands Lacs au Burundi, mardi 9 juillet.
Toujours accompagnée de la ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui, Valérie Trierweiler était l'invitée d'une conférence organisée dans la capitale Bujumbura par l'envoyée spéciale des Nations unies pour la région des Grands-Lacs, Mary Robinson. Sous les yeux du président du Burundi Pierre Nkurunzia, la Première dame a prononcé un discours dénonçant les violences faites aux femmes. "Mon message est simple. Il faut que ces violences faites aux femmes cessent. Il faut donner tous les moyens de mettre fin à la terreur que font régner les milices, et qui n'ont qu'un seul objectif : terroriser les populations civiles et détruire les familles", a-t-elle déclaré dans des propos rapportés par le site Afriquinfos.com.
Déjà bouleversée par sa première rencontre avec des femmes victimes de violences au Congo l'année dernière, Valérie Trierweiler a évoqué sa visite d'un hôpital de Panzi la veille, qui l'a visiblement encore beaucoup touchée. "Jamais je n'oublierai le témoignage de cette femme de 60 ans qui a subi plusieurs viols et qui n'ose plus retourner aux champs. Jamais je n'oublierai le témoignage de cette femme de 30 ans qui a vu son mari tué avant d'être violée et d'être contaminée par le Sida. Jamais je n'oublierai le témoignage de cette fille de 15 ans qui a été violée et qui est tombée enceinte à la suite de ce viol", a raconté la Première dame qui vient de remporter son procès contre les autres de sa biographie non-autorisée La Frondeuse, mais doit payer ceux qu'elle avait attaqué en raison de son désistement.
Pas près de baisser les bras, Valérie Trierweiler a appelé à ce que "la justice soit faite" et de rappeler sa détermination : "Cela doit être notre combat et vous pouvez compter sur moi", a-t-elle promis avant de dénoncer le viol, une "arme de guerre spécifique". Toujours sobre, vêtue d'un ensemble noir, la Première dame a également assisté à un hommage rendu à Agnès Dury, une aide humanitaire française de 31 ans assassinée en 2007, au Burundi, et visité un centre d'accueil pour jeunes garçons.