Ils sont 69% de Français à avoir, selon un sondage publié en septembre dernier, une mauvaise opinion de Valérie Trierweiler. Mais Claude, lui, un SDF du 15e arrondissement parisien, ne fait certainement pas partie de ces gens-là. La raison ? Il a lié depuis des années une relation amicale avec l'ex-première dame, résidante du quartier. Et l'ex-ingénieur informatique en dessine le portrait d'une femme généreuse et chaleureuse dans le dernier numéro de VSD, loin de son image auprès des Français...
"Valérie nous prépare des plats chauds"
Colérique, glaciale, opportuniste, impopulaire... Valérie Trierweiler a à peu près tout entendu depuis son passage à l'Elysée avec François Hollande. Mais c'est un soutien un peu inattendu qui se fait aujourd'hui entendre puisque Claude, SDF installé dans le quartier Saint-Charles (15e arrondissement), la couvre d'éloges dans VSD. Est-elle une chic fille ? Il répond par l'affirmative. Le SDF évoque toutefois rapidement le volcan que cache parfois l'ex-première dame. "Elle a du caractère ! Elle se laisse pas faire, dit-il avant de parler de sa récente gifle sur un ex-candidat UMP aux municipales lui ayant demandé des nouvelles du président dans un café. Vous avez vu comment elle l'a tarté, ce con ! Il l'avait bien cherché. D'ailleurs il est connu dans le quartier pour foutre la merde", défend l'ex-ingénieur informatique.
Malheureusement pour Claude, la généreuse Valérie Trierweiler s'est récemment absentée pour aller "chez des amis" en Normandie. Mais la journaliste, qui a eu un échange très tendu avec Laurent Ruquier sur Twitter ce week-end, n'a pas oublié de prévenir le SDF et de lui "filer un billet". Un petit problème pour Claude, qui fait la manche près d'un distributeur LCL, et son acolyte Erico, car l'ex-première dame a l'habitude de cuisiner pour eux. "Valérie nous prépare des plats chauds : sauté de veau... L'autre jour, elle nous a mitonné un lapin à la moutarde. Il y avait à manger pour quatre. On a tout bouffé !", se réjouit-il encore.
François Hollande moins généreux
Plus encore que des plats chauds et des billets, Valérie Trierweiler n'est également pas avare de cadeaux. Fin février, la maman de trois enfants a même offert une tente deux places aux deux compagnons d'infortune, "avec l'oreiller et le duvet". "Ça nous a fait deux jours ! Les Roumains nous l'ont piquée, comme le reste. C'est pas parce qu'on est SDF qu'on est pas équipés. On m'a pris mes appareils photo, deux ordinateurs. Les Roumains, avec moi, ils gagnent des sous", raconte le sans-abri pour lequel l'ancienne Première dame cherche même un "logement durable".
Si Valérie Trierweiler (50 ans) est plus que populaire chez Claude, son ex-compagnon l'est en tout cas beaucoup moins. Le SDF a en effet toujours "en travers de la gorge" les propos du président sur les "sans-dents" rapportés dans le fameux best-seller de l'ex-première dame, Merci pour ce moment. D'autant plus que François Hollande n'avait déjà pas laissé un très bon souvenir à Claude, du temps où il passait par le 15e arrondissement. "Je suis sûr que c'est comme ça qu'il parle des pauvres. Lorsqu'il passait devant nous, il tournait la tête. Et n'a jamais donné un centime", regrette-t-il.
"À quoi ça servirait de pleurer ?"
En attendant d'avoir un logement, Claude continue de faire la manche, de prendre des photos son "village" et de ses personnages, sa passion, mais surtout de prendre la vie avec philosophie. "Ici, on est un peu comme au cinéma. On se marre bien quand même ! À quoi ça servirait de pleurer ?", dit-il. Victime d'une grosse dépression suivie d'un divorce il y a douze ans, Claude s'est retrouvé dans cette rue du 15e arrondissement où il croise la généreuse passante qu'est Valérie Trierweiler...