Si Manuel Valls, Jack Lang ou encore Laurent Fabius étaient bien présents pour la visite du chantier de Bouygues avec François Hollande, Valérie Trierweiler était à ce moment-là absente. Toujours indépendante même si elle a su trouver sa place aux côtés de son compagnon président, la première dame avait un programme bien à elle durant ce deuxième jour au Qatar. Sensible au thème de l'enfance, Valérie Trierweiler s'est en effet rendue au centre Shafallah à Doha, qui accueille depuis 2006 des enfants inadaptés, notamment atteints d'autisme. Après sa participation à un colloque sur l'enfance maltraitée au Sénat, la première dame montre une nouvelle fois sa grande sensibilité sur ce thème.
En fin de matinée, Valérie Trierweiler a tout de même assisté avec François Hollande à une cérémonie officielle d'accueil dans le somptueux palais Diwan Amiri avec le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, émir héritier du Qatar. Après une conférence du presse donnée par le président, elle l'a ensuite accompagné pour une visite des collections du musée d'Art islamique, vers 15h, où elle s'est montrée très attentive aux oeuvres exposées.
Toujours solidaire, notamment en tant qu'ambassadrice de la fondation Danielle Mitterrand - France Libertés, Valérie Trierweiler a également pris le temps de se rendre au siège de la Qatar Fondation, où elle était apparue très souriante dans sa robe beige légèrement décolletée. Un décolleté qu'elle a d'ailleurs parfois pris soin de dissimuler durant la visite grâce à une écharpe noire autour de son cou, mais elle n'a sans doute pas fait attention que sa robe était un peu transparente, particulièrement pour poser à côté des femmes voilées du centre Shafallah... En fin de journée, la première dame s'est ensuite rendue avec François Hollande en Jordanie, pour évoquer avec le roi Abdallah II le conflit syrien qui la touche particulièrement. À Amman, Valérie Trierweiler a notamment rencontré des ONG présentes dans les camps de réfugiés syriens, comme elle l'a écrit sur son compte Twitter.