Actuellement à l'affiche de La Belle et la Bête, pour lequel il a fait une promotion mesurée pour ne pas trop occuper l'espace, lui qui aime être discret afin de ne pas ennuyer, Vincent Cassel n'a pas manqué d'évoquer à plusieurs reprises son ex-compagne, Monica Bellucci.
Qu'ils soient séparés n'empêche le charismatique acteur français de parler de la mère de ses deux enfants, Deva et Leonie. Mieux, tout récemment, il parlait de la divine Italienne comme s'il était encore couple avec elle, évoquant son "épouse". Très naturellement, puisqu'ils ne sont pas encore divorcés. Interviewé par Le Parisien pour le long métrage de Christophe Gans où il porte le costume de la terrible Bête, Vincent Cassel a spontanément de nouveau évoqué Monica, sans y être poussé plus que cela. "Quand nous étions ensemble, on nous appelait comme ça : la Belle et la Bête", avoue l'acteur, peu surpris que l'on soit venu lui proposer de camper le prince mythique face à Léa Seydoux. Il était donc la Bête, lui, l'être "assez docile" pour reprendre ses termes.
"Pour que ça se passe mal avec moi, il faut vraiment le vouloir", assure-t-il. En revanche, "quand ça commence à ronronner, là, j'ai l'impression de perdre mon temps". Homme de partage dont le quotidien se cale entre Paris et le Brésil dont il est tombé éperdument amoureux, Vincent Cassel n'en oublie pas les piliers de sa vie, et parmi eux, sa soeur Cécile, dont il touche deux mots. "C'est une actrice magnifique, mais à travers la musique j'ai l'impression qu'elle s'est trouvée et c'est impressionnant d'être témoin de ça", se félicite-t-il.
À 47 ans, l'animal de cinéma qu'il est retrouve un personnage à la hauteur de ses talents, un caractère complexe, envoûtant, et bourré de charisme. Face à lui, Léa Seydoux ne peut que voir ses sentiments exploser au grand jour dans le costume de Belle.
"La Belle et la Bête", en salles depuis le 12 février.