Déjà profondément tragique, la mort brutale de Whitney Houston, retrouvée morte le 11 février 2012 dans sa chambre d'hôtel de Beverly Hills, vient de prendre un tournant encore davantage lugubre. Dans une plainte déposée auprès de la justice américaine, un policier présent sur les lieux du drame rapporte en effet des propos déplacés et particulièrement choquants qu'aurait tenus l'un de ses collègues face à la dépouille de la chanteuse défunte.
Ce dernier, identifié comme l'inspecteur de police Terry Nutall, se serait en effet autorisé à soulever le drap mortuaire recouvrant le cadavre de Whitney Houston et se serait permis des réflexions choquantes. "Nutall s'est, sans raison légitime, agenouillé devant le corps, a soulevé le drap découvrant le corps en dessous de la zone pubienne", peut-on lire dans le rapport publié dans la presse mardi 17 septembre. L'inspecteur aurait ensuite touché le corps, en faisant des réflexions déplacées, lâchant que la morte était encore très séduisante pour son âge et compte tenu de son état. "Elle est carrément encore canon, hein!," se serait-il en effet exclamé.
Un comportement inapproprié dont a été témoin Brian Weir, qui a rapporté la présumée mauvaise conduite auprès de ses supérieurs. Mais selon ce dernier, il aurait été depuis privé de certains avantages, et le policier accuse aujourd'hui la ville de Beverly Hills et son service de police de s'être "vengés" en lui retirant ses fonctions dans de prestigieuses unités (SWAT et K-9) ainsi qu'en lui supprimant des heures supplémentaires payées.
Résultat des courses, Brian Weir a décidé de porter plainte pour demander réparation. Pour ce faire, c'est une scène particulièrement glauque que l'homme de terrain n'a pas hésité à mettre en lumière. Ses révélations ont été démenties par le porte-parole de la police de Beverly Hills, Lincoln Hoshino, qui a nié tout acte de "représailles" et a confirmé que Terry Nutall avait bel et bien été autorisé à voir le corps. "Il a réagi comme il le devait et de manière tout à fait appropriée devant un tel événement," a-t-il déclaré au Los Angeles Times.
Connue pour ses déboires avec la drogue, Whitney Houston a succombé à ses démons de toujours. Dans un rapport de 42 pages publié en avril dernier, la conclusion du médecin légiste fait très clairement état d'une "surdose de stupéfiants, de médicaments et d'alcool" qui, doublée d'un problème cardiaque, a eu raison de la star, emportée à l'âge de 49 ans.