Si elle se tient désormais loin de la télévision, contrairement à la période où elle incarnait la commissaire Julie Lescaut dans la série policière du même nom, Véronique Genest n'en a pas fini avec la culture. C'est désormais vers le théâtre qu'elle a choisi de se tourner. Prochainement sur scène dans la pièce Révélations : on a tous un jardin secret... de Jean-Eric Bielle, Véronique Genest a carrément monté son propre festival de théâtre intitulé Corse en scène. Mais cette troisième édition ne s'est pas vraiment passée comme prévu.
Outre des difficultés financières qui remettent en question l'organisation du festival de l'année prochaine, Véronique Genest a été confrontée à un gros pépin personnel. La veille du lancement de son festival, prévu le 17 juillet, son mari Meyer Bokobza a été victime d'un grave accident de la route.
Véronique Genest est revenue sur ce triste évènement dans l'émission Chez Jordan diffusée sur C8 ce mercredi 15 novembre : "Mon mari a eu un très gros accident, cet été. [...] Il a été renversé par une voiture en scooter." La comédienne de 67 ans a ensuite énuméré les blessures qui en avaient découlé : "Sept côtes cassées, la clavicule, les poumons... Il a beaucoup de trucs encore, il n'est pas remis intégralement, mais il est très costaud. Il a été en réanimation pendant tout le temps de mon festival." Elle explique également que Meyer Bokobza occupait le poste de médecin du festival : "Il est allé sur le site, une voiture ne l'a pas vu. Elle a manqué un "Cédez le passage" et elle l'a chauffé de plein fouet. Donc ambulance et tout, c'était très très chaud. Il a été très très mal pendant une semaine, 10 jours. On ne savait pas trop." L'homme est aujourd'hui sorti d'affaires.
Toujours dans l'émission Chez Jordan, Véronique Genest a précisé qu'il s'agissait peut-être de la dernière année où est organisé son festival : "Il y avait 40 % de moins de fréquentation", a-t-elle indiqué en rappelant que la Corse avait été sinistrée, notamment par des incendies. A Corse Matin, elle s'était confiée au mois de juillet, indiquant être épuisée par l'organisation mais surtout par le manque de moyens : "J'adorerais continuer, mais avec quel argent ? Au début, j'avais 160 000 € de subventions. Aujourd'hui c'est 20 000." Le festival aura-t-il lieu en 2024 ? Réponse l'année prochaine.