Il n'est pas le premier à le clamer : Michel Sardou se dit prêt à quitter la France ! Trop d'impôts à payer ? Trop de wokisme dans les débats ? Non, non, le chanteur de 75 ans a juste... peur de voir Jean-Luc Mélenchon devenir Premier ministre. Interrogé par Paris Match, l'artiste qui habite en Normandie une grande partie de l'année s'explique.
Questionné par le magazine alors que la comédie musicale consacrée à ses chansons, Je vais t'aimer, cartonne à la Seine Musicale, Michel Sardou a fait le point sur sa vie actuelle. Installé près de Deauville avec sa femme Anne-Marie Périer, il se dit heureux comme un coq en pâte à la campagne, où il travaille et aime regarder les informations. A la télé, il a ainsi pu suivre la dernière campagne présidentielle qu'il a trouvé "chiante". Celui que l'on a de longue date soupçonné d'être à droite sur l'échiquier politique assure n'avoir aujourd'hui "plus aucun contact" avec les hommes politiques. Et s'il ne dit pas pour qu'il vote, une chose est certaine : sa voix ne va pas à Jean-Luc-Mélenchon, figure de La France Insoumise arrivé 3e à la présidentielle avec 21,9% des voix.
L'interprète d'Etre une femme, La maladie d'amour ou encore Je viens du Sud déclare : "Mélenchon est toujours dans les excès. Maintenant il se déclare Premier ministre [si Nupes, la coalition de gauche aux législatives l'emporte en juin, il espère une cohabitation et être nommé chef du gouvernement, ndlr]... Attention, danger ! S'il gagne, je me tire. Ou alors je déclare la Normandie duché et je mets des barrières partout", confie Michel Sardou, qui semble donc vivre la peur au ventre. Le dernier sondage à date Elabe pour L'Express-BFMTV donne la Nupes à 25% des intentions de vote, soit un demi point devant Ensemble ! la coalition de la majorité présidentielle, pas certaine pour le moment d'obtenir la majorité absolue à l'Assemblée... De quoi pousser Michel Sardou à préparer ses clous et ses planches pour se barricader en Normandie ?
Retrouvez l'interview intégrale de Michel Sardou dans Paris Match, édition du 2 juin 2022.