Adèle Haenel a créé la surprise ce lundi 20 février à Paris. L'actrice, vue dans Portrait de la jeune fille en feu ou encore Le Daim, ne jouait pas la comédie quand elle a été aperçue dans l'enceinte de l'université Paris 8. Adèle Haenel, coupe courte, prenait la parole lors d'un meeting organisé par une branche de l'organisation politique Révolution permanente. Adèle Haenel a appelé à la mobilisation pour lutter contre la réforme des retraites. Mais ce ne sont pas ses propos qu'Eric Naulleau a retenus.
Le chroniqueur polémique, connu pour avoir notamment formé un duo avec Eric Zemmour, a repris un extrait de l'intervention d'Adèle Haenel, dans lequel elle affirme que le gouvernement est "composé de violeurs", pour lui rentrer dedans sur Twitter. Et c'est une blague d'un goût douteux (puisqu'en référence à une conduite sous l'emprise de stupéfiants rappelant la triste affaire Pierre Palmade) qu'il a faite pour faire entendre son désaccord avec la comédienne : "Le plus important, c'est qu'Adèle Haenel ne prenne pas le volant dans cet état."
Si la principale intéressée s'est abstenue de tout commentaire, Benjamin Biolay n'a pas pu se réduire au silence. En story Instagram (voir notre diaporama), l'ex de Chiara Mastroianni, à défaut de pouvoir lui remettre un César dans la soirée, lui a décerné le prix de "Beauf de l'année (entre autres.)" Une intervention loin d'être la première pour le chanteur, peu friand des critiques injustes.
En 2017, Benjamin Biolay, juré de Nouvelle Star, partageait ce rôle avec Coeur de Pirate. Cette dernière faisait l'objet de commentaires virulents sur les réseaux sociaux en raison de ses nombreux pleurs devant les prestations des candidats. Benjamin Biolay n'avait pas hésité à prendre sa défense, évoquant une "artiste qui ne fait JAMAIS semblant."
L'année suivante, c'est Catherine Deneuve, son ex-belle-mère, qu'il avait défendue face à des haters indignés de sa participation à la tribune du Monde défendant la "liberté d'importunité" à l'ère de Me Too. Pour lui, pas de quoi mettre en place un lynchage public et collectif : "Arrêtons de détruire nos icônes et ceux et celles qui nous rendent fiers d'être Français. [...] Cessons de caricaturer et de vilipender les gens au moindre faux pas. Surtout des Françaises extraordinaires qui ont mené des combats." Le héros des temps modernes n'est pas près de raccrocher sa cape...