C'est un homme heureux qui a permis au magazine Gala de le suivre dans sa nouvelle vie cette semaine : à 50 ans, Aymeric Caron vient d'être élu député sous l'étiquette NUPES et prendra donc place à l'Assemblée Nationale pendant cinq ans. Un nouveau rôle qui ravit le journaliste, comme il l'a confié à nos confrères, mais qui bouleverse un peu sa vie de famille !
En effet, d'ordinaire très secret sur sa vie privée, il s'est, cette fois, permis quelques confidences sur sa compagne, végétarienne comme lui et "heureuse" pour lui. Celle-ci, dont on ne connait pas le nom, le "soutient complètement"... à la différence de sa fille de quatre ans, qui voit sa vie quelque peu bouleversée !
"Ma fille de quatre ans se plaint, elle, de mes absences depuis le début de la campagne", confie-t-il en effet à propos de la fillette qu'il n'évoque presque jamais en interview. "Elle reste ma priorité absolue. Je ne pourrai plus l'accompagner à l'école systématiquement mais nous allons trouver des solutions", rassure-t-il cependant. Une petite fille qu'il protège de toute médiatisation mais qu'il a bien l'intention d'élever avec des valeurs fortes, qui constitueront le centre de son engagement à l'Assemblée.
"Je compte porter dans l'hémicycle mon combat contre la souffrance animale. Les peines infligées doivent être plus élevées. L'interdiction de la corrida est aussi l'un de mes objectifs très symboliques pour ces cinq ans", a-t-il notamment détaillé au magazine, avant d'évoquer "l'état de délabrement de l'hôpital", lui qui a été élu dans le populaire 18ème arrondissement de Paris.
Et ne comptez pas sur lui pour céder aux petites querelles des bancs de l'Assemblée : désormais député, il veut tenir ses engagements sans céder aux basses manoeuvres : "Mes ennemis politiques ont tenté de me caricaturer, me prêtant des combats qui n'avaient pas d'intérêt. Assurant que j'étais 'le défenseur des insectes'... Qu'importe !", raconte-t-il.
Il faut dire que son passé l'aide souvent à relativiser : bien avant d'être chroniqueur, le samedi soir, aux côtés de Laurent Ruquier, il a en effet exercé comme reporter de guerre. "Je me suis rendu pendant cinq ans en Irak pour Canal+ et je suis arrivé au Kosovo après les bombardements. Cette expérience m'aide à prendre du recul. Et à ne pas me faire embarquer dans des débats ou des buzz stériles. Quand vous avez vu des gens tout perdre, vous relativisez !", conclut-il.