Quand on vient d'un tel clan de cinéma, difficile de ne pas transmettre cet univers à ses enfants ! Et pour Dimitri Rassam, né de l'union entre le producteur Jean-Pierre Rassam et l'actrice Carole Bouquet, et qui compte dans sa famille les producteurs Paul Rassam, Claude Berri et Thomas Langmann, la question commence à se poser : comment transmettre à Darya (12 ans) et Balthazar (5 ans), ses deux enfants, cet amour pour ce métier et pour ce milieu ?
Par les films qu'il produit, peut-être... ou pas ! Alors que Milady, le deuxième volet des Trois Mousquetaires, est sorti ce mercredi 13 décembre en salles - qui a fait un très bon démarrage -, le mari de Charlotte Casiraghi a expliqué que leur petit garçon, encore très jeune, n'était pas vraiment passionné par le travail de son papa. "Mon fils Balthazar ne l'a pas encore vu. Ce n'est pas de son âge", a-t-il confié à Gala.
Heureusement, certains autres films lui parlent plus, en attendant qu'il gagne en maturité : "Il adore les grands classiques d'animation. Au cinéma, j'aime le regarder, voir ses yeux s'écarquiller, rentrer dans l'histoire. Un jour, il verra Les trois mousquetaires et j'espère qu'il sera indulgent avec moi. Avec les enfants, il faut partager et transmettre ses passions mais aussi les laisser développer leurs propres goûts, leurs propres univers. Pour ma part, on ne m'a pas forcé à aimer le cinéma. C'était contagieux".
Et qu'en est-il de Darya, l'aînée de la famille ? Née d'un premier mariage, l'adolescente est un peu plus réceptive que son petit frère aux films de leur célèbre papa : "Elle a vu Les trois Mousquetaires puis elle est allée le revoir avec ses copines. Ce film plait à toutes les générations...", explique-t-il, fier de sa progéniture, qu'il a tout de même accompagnée, cet été, voir le gros succès de l'année.
"J'ai vu Barbie avec Darya, ma fille. Après la séance, elle m'a joyeusement charrié pendant une heure. J'avais vraiment l'impression d'être Ken. Elle a 12 ans et elle commence à se passer de l'autorisation de ses parents sur ses choix culturels", a-t-il raconté avec humour. Discrète, la jeune fille se lancera-t-elle à la suite de son père dans le cinéma ? Tout est possible !
Il faut dire que Dimitri Rassam a lui-même reçu cette passion de sa famille. Et bizarrement, pas de sa mère, qui est pourtant l'une des plus grandes actrices du cinéma français : "Ma mère nous emmenait très peu sur les tournages mon frère et moi. Elle nous protégeait beaucoup. Elle nous a surtout transmis sa passion pour la culture. On allait au théâtre, au concert, voir des expositions. Je lui suis reconnaissant parce que ce sont des émotions qui restent", se souvient-il en effet. Ni de son père d'ailleurs, mort alors qu'il n'avait que quatre ans... mais de son oncle Paul, qui a notamment participé au film Apocalypse Now.
"L'homme qui s'est beaucoup occupé de moi durant mon enfance, c'est mon oncle Paul. C'est une filiation d'oncle à neveu. J'ai eu la chance d'avoir les parents que j'ai. De voir ma mère, mes oncles, mon cousin aimer le cinéma, être heureux dans leur métier, c'était galvanisant. Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'être à l'endroit où j'avais envie d'être". Une belle conclusion, qui comptera sans doute pour ses enfants !