Mannequin, actrice de théâtre, de cinéma et désormais de retour à ses premières amours, la télévision, Vanessa Demouy est une femme heureuse, qui s'épanouit grâce à son métier autant que grâce à sa famille. Tous les soirs à l'affiche de la série Ici tout commence, la toute nouvelle quinquagénaire (qu'elle a eu le 5 avril dernier) n'en oublie pas, en effet, ses deux ados, Solal et Sharlie, dont le père est son ex-mari Philippe Lellouche.
Et si l'aîné (presque 20 ans) fait désormais sa vie, notamment grâce au rap, la cadette, qui aura 12 ans début mai, prend encore beaucoup exemple sur sa maman qui ne manque pas de lui distiller de nombreux conseils, comme elle l'a confié dans le magazine Nous Deux cette semaine. "Je lui martèle tous les jours que quoi qu'il arrive, elle a vraiment le droit d'avoir sa propre opinion, de la verbaliser, d'être libre de s'habiller comme elle le souhaite, d'aimer qui elle veut et de rêver à la carrière qui lui plaira", raconte-t-elle à propos de la petite fille, pour le moment très protégée par ses parents célèbres.
Des conseils qu'elle semble vouloir prendre pour elle-même : discrètement amoureuse aux dernières nouvelles, la jeune femme a décidé d'assumer son corps de femme de 50 ans et de revendiquer la liberté pour chaque femme de faire ce qu'elle souhaite : "J'ai assumé mes premières lunettes et je reconnais que parfois j'ai quelques douleurs le matin en me levant. Ce que j'accepte moins, c'est de voir mes cheveux blancs. Je respecte les femmes qui les montrent, celles qui font de la chirurgie esthétique et celles qui ne font rien. A 50 ans, on est libre. Chacune fait comme elle veut, et surtout pas ce qu'on lui demande pour entrer dans un moule", assène-t-elle.
Une assurance qui lui tient à coeur, malgré "le poids de la société" qui prend beaucoup de place sur les réseaux sociaux. Malgré cela, elle est, elle aussi, sur Instagram et veut rester aussi naturelle que possible. "Une femme de 50 ans, avec ses galères, ses petits bonheurs, ses grandes joies et une sensibilité que j'ai du mal à cacher. Avant, je me demandais toujours ce que les gens attendaient de moi. Aujourd'hui, je n'ai plus peur de déplaire. Mais quitte à déplaire, autant que ce soit pour ce que je suis vraiment", raconte-t-elle dans la même interview.
Un bel état d'esprit, notamment pour rester un modèle pour sa fille Sharlie, qui profite, comme toutes les petites filles de son âge, de ses premiers comptes sur Instagram et autre TikTok. "Quand je vois ce que les gamines mettent sur les réseaux sociaux, c'est compliqué de dire à ma fille 'Tu fais ce que tu veux avec ton corps' et de la laisser poster n'importe quoi. Je suis obligée de fixer des limites. Finalement, on se retrouve tout le temps en équilibre, entre le message idéal et le poids de la société", nuance néanmoins l'actrice. Et on imagine qu'elle veille au grain.