Le 3 janvier 2005 était diffusé pour la première fois à la télévision Kaamelott, une série créée par Alexandre Astier, dans laquelle il incarne le Roi Arthur. Un programme devenu culte, qui faisait son grand retour en 2021 mais cette fois-ci sous la forme d'un film, qui s'intitule Kaamelott : premier volet et qui sera diffusé ce jeudi 19 octobre à 21h10 sur M6. Kaamelott, c'est aussi Léodagan, le beau-père d'Arthur qui est incarné par Lionnel Astier, le père d'Alexandre.
Si la complicité de ces deux-là à l'écran ne fait aucun doute, leur histoire en dehors des caméras est assez particulière. "Ce qu'il faut savoir, c'est que ma mère, quand je suis né, était mariée à Bruno Boëglin, un metteur en scène de théâtre qui a compris assez vite que je n'étais pas son fils, mais celui de l'amant de ma mère, Lionnel Astier, qu'il avait engagé. Aujourd'hui, les deux se connaissent, ils vont bouffer ensemble", expliquait un jour Alexandre Astier dans les colonnes du magazine Society.
La naissance de l'acteur et réalisateur a donc été au coeur d'un adultère. Mais sa mère Joëlle Sevilla et Lionnel Astier ne seront pas restés longtemps ensemble. Alexandre n'avait qu'un an lorsque ses parents se sont séparés. Sa mère qui, elle aussi, joue dans Kamelott où elle incarne le personnage Dame Séli, l'a élevé toute seule. Mais elle est parvenue à rester en très bons termes avec Lionnel.
Ils ne faisaient que se marrer
"Mes parents ont passé leur temps à déconner. Ils n'ont pas été ensemble longtemps dans leur vie ; par contre, ils ne faisaient que se marrer. Je me rappelle, j'étais tout petit dans la bagnole - j'étais le type de gamin qui se marre jamais - et j'étais là en observateur scientifique", se souvenait Alexandre Astier dans cette interview.
Malgré ce contexte particulier, Alexandra Astier n'a pas été traumatisé par l'idée de la paternité. Bien au contraire, puisqu'il est aujourd'hui à la tête d'une belle tribu. L'acteur a sept enfants, issus de relations différentes. "Je m'entends très bien avec les enfants , enfin, surtout avec les miens. Ils atteignent très vite un âge où j'ai juste à jouer avec eux. Avec mon fils Ethan, en ce moment, on est dans les synthèses modulaires. Les synthèses des années 70 que tu branches avec des patches", révélait-il également dans cet entretien. Un sacré destin !